Patrick Roy transcende le temps et l'espace.
Le "Roi" sera toujours reconnu pour sa passion, son esprit compétitif et son tempérament volcanique.
Depuis des décennies, les histoires sur la tendance de Roy à se transformer en une véritable bête émotionnelle ont circulé dans le monde du hockey.
Roy a bâti sa carrière de coche en coche qu'il sautait. On pensait que le temps et l'expérience avaient apaisé cette fougue, mais les récents événements à Long Island semblent indiquer le contraire.
Tout le monde a vue que lors des entraînements récents, "Casseau" est devenu de plus en plus intense, criant et poussant ses joueurs avec une intensité qui frôlait la folie.
Et voilà qu'une vidéo circulant sur les réseaux sociaux montre un Patrick Roy âgé de seulement 19 ans, fraîchement détenteur de sa première coupe Stanley avec les Canadiens de Montréal. Dans ces images, on découvre un adolescent dans l'âge ingrat, mais tellement attachant.
@radio.canada.archives Après avoir remporté sa première coupe Stanley et le trophée Conn-Smythe en 1986, Patrick Roy devient l’idole de beaucoup de jeunes. 🥅🏆 Il raconte ce que cela représente pour lui. 🎥 Montréal ce soir, 7 octobre 1986 #archivesrc #radiocanada #archives #hockey #lnh #nhl #canadiensdemontreal ♬ son original - Les Archives de Radio-Canada
Imaginez si le Patrick Roy d'aujourd'hui rencontrait le Patrick Roy de 19 ans. Deux opposés totalement. Comment l'insouciant de 19 ans réagirait face à la "bête" d'aujourd'hui. Comment le jeune Roy percevrait-il la transformation de l'homme qu'il est destiné à devenir?
Cette confrontation imaginaire entre deux versions d'un même homme serait incroyable. À travers les hauts et les bas émotionnels, Patrick Roy a su incarner l'esprit du hockey avec une intensité qui ne sera jamais égalée.
Et bien que le temps puisse changer les individus, une chose reste constante : la passion indomptable qui brûle en lui, peu importe si souvent, ses émotions prennent le dessus.
On veut juste qu'il se rappelle qu'il a bientôt 60 ans. Le Patrick Roy de 19 ans lui dirait de faire attention à sa pression artérielle.
En même temps, on ne peut pas dire au "Roi" de se calmer. Il n'en a jamais été capable. Il a toujours été reconnu pour sa passion et ses démons.
C'est cette flamme et ce diable en lui qui l'ont propulsé vers des sommets inégalés en tant que gardien de but et entraîneur-chef les plus redoutables de son époque.
Patrick Roy peut inspirer et motiver ses joueurs avec une intensité incroyable. Mais cette même passion débordante a un revers sombre.
La limite entre inspiré et effrayé est mince. Roy n'a jamais appris à se calmer émotionnellement sur le banc. Chaque défi, chaque colère, chaque décision, chaque but encaissé sont ressentis par ses joueurs avec une intensité bouillonnante qui menace de déborder à tout moment.
Cette attitude intransigeante commence à inquiéter ses proches, en particulier ses enfants et sa conjointe. Ils voient l'homme qu'ils aimaient tant être dévoré par ses émotions, incapable de trouver la sérénité même en dehors de la glace.
Les matchs des Islanders sont devenus des montagnes russes émotionnelles, et même après le coup de sifflet final, il semblait que la tempête ne s'apaise jamais pour Roy.
Sa conjointe le voit rentrer à la maison, encore imprégné de la colère et de la frustration du match. Roy est comme un volcan sur le point d'entrer en éruption, et ses proches sont pris au milieu de la tempête.
En même temps, sa famille sait que c'est cette même passion qui a fait de Roy le champion qu'il est. C'est cette même flamme qui l'a porté vers des sommets inimaginables. Mais sa conjointe et ses enfants ne peuvent s'empêcher de craindre que cette même flamme ne le consume un jour.
Peut-être qu'un jour, Patrick Roy trouvera le moyen de revenir dans le passé et se voir à 19 ans: cela lui permettrait de canaliser cette passion dévorante, de trouver l'équilibre entre l'intensité nécessaire pour réussir et la sérénité nécessaire pour vivre une vie équilibrée.
Mais pour l'instant, ses proches restent préoccupés, regardant avec inquiétude l'homme qu'ils aiment tant être emporté par la tempête de ses propres émotions.