Selon les infos de Jean-Charles Lajoie, Patrick Roy est bloqué à Edmonton et Buffalo.

Voilà pourquoi Ottawa est la place toute destinée pour "le ROI".

Lajoie commence son plaidoyer en affirmant que le nouveau propriétaire fait déjà des pieds et des mains pour déménager l'amphithéâtre au Centre-Ville d'Ottawa, près de plaines Le Breton.

Andlauer veut absolument quitter le "champ de maïs" pour le centre-ville de la capitale nationale. Ça va coûter énormément d'argent, surtout que le proprio vient de débourser 950 millions de dollars pour avoir sa franchise. 

Qui de mieux que Patrick Roy afin d'avoir une puissance marketing et rentabliser le projet? Qui de mieux que Patrick Roy pour relancer cette équipe talentueuse qui ne maximise pas son potentiel avec un coach junior comme DJ Smith?

Qui de mieux que Patrick Roy pour dire aux gens de l'Outaouais de ne plus supporter le Canadien de Montréal, mais de se ranger derrière les Sénateurs?

Lajoie touche un bon point. Les Sens ont besoin d'une figure francophone charismatique pour convaincre les gens de l'autre bord de la rivière de prendre pour Ottawa avant Montréal. 

L'animateur de TVA Sports affirme ensuite que les Oilers ou les Sabres seraient aussi des destinations parfaites pour "Casseau". 

Qui de mieux que Patrick Roy pour mettre le feu au derrière de Connor McDavid?

Et du côté de Buffalo, on parle encore d'une équipe jeune bourrée de talent avec un coach qui ne semble pas assez "fort mentalement" pour évoluer dans la LNH. Don Granato est un peu le Dominique Ducharme de Buffalo.

Alors qu'à Edmonton, Jay Woodcroft est le "Dominique Ducharme d'Edmonton". Au final, la chambre ne les respecte pas. Le "Roi" se ferait respecter aussitôt.

Toutefois, Lajoie pense que Patrick finira par se faire bloquer à Edmonton, comme à Buffalo. Car Roy n'a aucun "appui naturel" dans ces deux marchés anglophones. 

Voici les propos de Lajoie:

"Dans ce business du hockey ce n’est pas qui tu es, c’est qui tu connais. «Un chum c’t’un chum», c’est aussi vrai dans un organigramme hockey que dans l’attribution de contrats de trottoirs."

"Kevyn Adams, le DG des Sabres, est américain et n’a jamais vraiment croisé Patrick, sauf comme adversaire sur la glace. La famille Pegula ne connaît peut-être même pas Patrick, ce qui ne les honore pas, mais bon... À Edmonton, l’empreinte de la clique du «all canadian club» est encore bien présente. Ken Holland est le DG, Bob Nicholson, Paul Coffey et Jeff Jackson constituent sa garde rapprochée."

Cette clique était celle de Hockey Canada. La même qui ignorait Patrick Roy pour représenter le Canada. La même qui avait eu un conflit avec Roy avant les jeux olympiques de Salt Lake City, car ce dernier avait refusé de se joindre à l'équipe olympique car on ne voulait pas le nommer gardien partant d'avance.

On lui avait dit qu'il allait devoir se battre avec Martin Brodeur et Curtis Joseph pour le poste de partant. Roy, orgueilleux comme toujours, avait refusé l'invitation.

Voit-on la même clique de dirigeant faire appel au "Roi" pour relancer Connor McDavid et Leon Draisaitl? Comme dirait Lajoie, les chances sont minces pour ne pas dire minimes.

Ottawa est vraiment le mariage le plus parfait et le plus naturel possible pour Roy. Sa proximité avec Michael Andlauer est indéniable. 

Malheureusement, il n'a pas assez de contacts à Edmonton, ni à Buffalo.

Votre Voix