Décidément, Patrik Laine ne fait pas dans la dentelle avec les médias montréalais.
Après avoir été sans pitié avec Alain Crête, le Finlandais a ajouté un autre journaliste à sa liste grandissante de victimes médiatiques.
Lorsqu’un pauvre journaliste anglophone a osé lui poser une question sur Juraj Slafkovsky, croyant à tort que c’était lui qui avait préparé son but en prolongation, Laine l’a immédiatement remis à sa place avec un ton sec et cinglant :
« C’était Kaiden Guhle. Vous n’avez probablement pas vu le jeu. »
Ouch. Le malaise qui s’en est suivi était énorme, le journaliste ne sachant plus où se mettre, laissant échapper un rire nerveux qui résonnait comme une tentative désespérée de sauver la face.
Vous devez absolument voir cette séquence des plus malaisantes. Pauvre journaliste.
Le pauvre avait confondu le numéro 21 (Guhle) et le numéro 20 (Laine).
Cette nouvelle confrontation vient s’ajouter à une série d'incidents médiatiques qui commencent à façonner la réputation de Laine comme étant un joueur qui ne laisse rien passer.
Alain Crête en sait quelque chose. L’analyste de RDS, qui avait récemment suggéré que Laine n’avait aucun avenir à long terme avec le Canadien et qu’il était une nuisance à cinq contre cinq ou à égalité numérique, a été victime d’une véritable descente aux enfers sur les réseaux sociaux.
Ses commentaires, qualifiant Laine de joueur lent et inutile sauf en avantage numérique, avaient déclenché une tempête d’indignation auprès des partisans, qui l’ont littéralement démoli en ligne.
@bpmsportsradio « Honnêtement, je ne pense pas que Laine a un avenir à long terme avec le CH! » - Alain Crête 🏒 Qu’en pensez-vous? 🔵⚪️🔴 #ch #Habs #laine #clubdumatin ♬ son original - BPMSPORTSRADIO
« Moi, bien honnêtement, je ne pense pas qu’il y a un avenir à très long terme avec le Canadien. Pas toute l’année. Moi, je pense que c’est une mesure temporaire. »
« Le fait qu’il revienne, on se disait ‘wow, on va enfin pouvoir voir ça’. Mais je ne pense pas que ce sera un joueur capable de transporter une équipe à long terme. »
Il a laissé entendre que Laine ne parvenait pas à maintenir un niveau de constance dans son jeu et manquait de rigueur dans son éthique de travail.
Il a clamé que la vitesse et l’implication physique de l’attaquant laissaient à désirer, répétant que son utilité se limitait essentiellement aux situations spéciales.
Depuis, Crête semble marcher sur des œufs, évitant soigneusement de mentionner le nom de Laine lors ses segments d’analyse.
Hier soir, alors qu’il était à l’animation des entractes, on aurait dit qu’il faisait tout son possible pour esquiver le sujet, préférant parler des performances de Nick Suzuki ou de la robustesse d’Arber Xhekaj.
C’était presque risible. Crête, l’homme qui ne manquait jamais une occasion d’être tranchant, a soudainement adopté un ton hésitant et réservé.
On aurait dit qu’il craignait une autre volée de bois vert de la part des fans, ou pire… une réplique cinglante de Laine lui-même en point de presse.
Ce nouvel épisode montre une chose claire : Patrik Laine contrôle déjà le discours médiatique à Montréal. Après avoir répondu avec brio à ses détracteurs sur la glace, en marquant son premier but à cinq contre cinq et portant son total à 12 buts en 18 matchs, il continue d’imposer sa présence en dehors de la patinoire.
Son attitude directe, parfois brutale, déstabilise les journalistes qui ne savent plus comment l’aborder.
Les partisans, eux, en redemandent. Sur les réseaux sociaux, l’incident avec le journaliste anglophone a rapidement fait le tour du web, générant des commentaires moqueurs à l’endroit du malheureux reporter :
« Il est où ton carnet de notes mon chum? »
« Laine vient encore de montrer pourquoi il faut regarder les matchs avant de poser des questions stupides. »
« Ce gars-là va réfléchir deux fois avant de poser une question à Laine la prochaine fois ! »
Et bien sûr, Alain Crête, déjà en pleine descente aux enfers, n’a pas été épargné :
« Crête a tellement peur de parler de Laine qu’il préfère analyser la coupe de cheveux de Suzuki. »
« Si Crête pensait que Laine allait être un échec, il ferait mieux de prendre sa retraite plus tôt que prévu. »
« RDS doit vraiment se demander s’ils peuvent survivre à cette humiliation. »
Il est fascinant de voir à quel point Crête, autrefois une figure respectée de l’analyse sportive au Québec, est maintenant perçu comme un vestige du passé, incapable de s’adapter aux nouvelles réalités du hockey moderne.
Son insistance à dénigrer Laine a pris un tournant dramatique lorsqu'il a affirmé que le Finlandais « ne servirait à rien sans le jeu de puissance », une déclaration qui s’est retournée contre lui lorsque Laine a marqué un superbe but à forces égales.
Et maintenant ? Crête va-t-il s’excuser publiquement ? Va-t-il persister dans son entêtement en minimisant l'impact de Laine ?
Pour l’instant, le vétéran analyste semble vouloir jouer la carte du silence, espérant peut-être que la tempête médiatique se dissipera avec le temps.
Mais à Montréal, ville de hockey passionnée et impitoyable, il est peu probable que les partisans oublient aussi vite.
Laine est là pour rester, et il est déterminé à leur prouver qu’ils ont eu raison de l’accueillir à bras ouverts.
Ce nouvel épisode révèle également une vérité brutale : les médias montréalais ont du mal à gérer une personnalité aussi affirmée que Patrik Laine.
Habitués à des joueurs plus réservés et conciliants, les analystes se retrouvent face à un athlète qui n’hésite pas à remettre les pendules à l’heure.
Cette situation pourrait bien marquer un tournant dans la façon dont les journalistes couvrent le Canadien de Montréal, les obligeant à réévaluer leur approche.
D’ailleurs, plusieurs observateurs ont déjà noté que RDS et TVA Sports semblent sur la défensive lorsqu’il s’agit de Laine, craignant visiblement de subir la colère des partisans en cas de faux pas.
La pression est à son comble, et Laine ne semble pas prêt à leur donner du répit.
En fin de compte, cette saga nous rappelle une chose importante : Patrik Laine est en contrôle total de son image, de son jeu et de sa relation avec les médias.
Sa détermination à faire mentir ses détracteurs est une force redoutable, et il semble prêt à défendre sa réputation bec et ongles.
Quant à Alain Crête et aux autres journalistes qui tentent de le critiquer ou de le provoquer, ils feraient mieux de se préparer à des répliques cinglantes et à des soirées embarrassantes.
Laine n’est pas là pour jouer les figurants. Il est là pour dominer, tant sur la glace que devant les caméras.