À Calgary, les attentes étaient élevées : tout le monde croyait que Jonathan Huberdeau était de retour après un début de saison de feu.
Même sa famille pensait que le cauchemar était terminé.
Pourtant, ses vieux démons semblent l’avoir rattrapé, et il se cherche maintenant des excuses pour justifier ses performances en déclin.
À 31 ans, Huberdeau approche de son 1000e match dans la LNH, une marque qui témoigne de son expérience mais qui reflète aussi l’usure des années.
Après deux saisons à Calgary à peine dignes de ses succès passés en Floride, il entame une profonde réflexion sur sa carrière.
« J’ai travaillé fort cet été, tant mentalement que physiquement, » a-t-il confié.
Mais malgré cette introspection, ses statistiques montrent un joueur qui peine à retrouver son instinct offensif légendaire.
Huberdeau s’efforce de s’adapter au style défensif imposé par les Flames. Acceptant désormais un rôle en désavantage numérique, il tente de diversifier son jeu, lui qui commence à comprendre à quel point il est fini.
« Il faut que tu l’acceptes, sinon ça devient difficile de jouer », a-t-il déclaré, conscient que les occasions de marquer se font plus rares.
La saison de Calgary a débuté avec des hauts et des bas, et une dégringolade semble possible, surtout si Huberdeau, l’un de leurs piliers offensifs, n’arrive pas à stabiliser son jeu.
Le retour de Jonathan Huberdeau à Montréal pour affronter le Canadien montre un malaise évident entre lui et les médias québécois.
Lors de son entrevue au Centre Bell, Huberdeau a tenté de justifier sa transition vers un rôle plus défensif, un changement de cap qui contraste fortement avec le joueur explosif qu’il était autrefois en Floride.
Cependant, sa justification n’a fait que raviver les critiques, et plusieurs analystes ont perçu cette explication comme une tentative pour masquer un déclin inévitable de sa carrière.
Huberdeau a expliqué qu’il avait passé l’été à travailler aussi bien physiquement que mentalement pour s’adapter à ce qu’il appelle une « nouvelle phase de sa carrière ».
Il affirme que les attentes et les styles de jeu entre la Floride et Calgary diffèrent grandement.
« Les points ne viendront pas aussi facilement ici qu’en Floride, mais pour l’instant, je joue mieux. Je suis un joueur plus complet », a-t-il déclaré en regardant par terre.
Il a également mentionné son désir de contribuer au succès de l’équipe en acceptant des tâches défensives, un rôle qui lui est encore relativement nouveau et qui surprend plusieurs de ses anciens partisans.
Cette déclaration a cependant laissé un goût amer dans la bouche de nombreux journalistes québécois. Plusieurs d’entre eux voient dans cette explication une forme de justification qui cache une réalité plus dure : à 31 ans, Huberdeau ne parvient plus à générer l’impact offensif qu’il avait dans ses belles années.
Pour un joueur qui a autrefois enregistré une saison de 115 points, le passage à un rôle plus « complet » est interprété comme un aveu d’impuissance à reproduire ses statistiques spectaculaires.
Un refus d'avouer...qu'il est fini à la corde.
Le malaise s’est intensifié lorsque Huberdeau a mentionné son intérêt croissant pour le désavantage numérique, un domaine où il n’avait été que rarement utilisé jusqu’à sa dernière saison avec les Panthers.
Son discours laisse entendre qu’il s’investit davantage en défense, mais certains journalistes y voient une tentative de réinvention forcée, une adaptation par défaut plutôt que par choix, pour justifier le fait qu'il ne sera plus jamais le joueur qu'il a été.
Huberdeau a également admis que « l’acceptation » est un élément clé pour évoluer dans ce nouveau rôle.
Accepter...qu'il soit fini...
Ce commentaire a suscité des réactions mixtes parmi les experts du hockey québécois, qui se demandent si cette acceptation n’est pas plutôt un symptôme de résignation, une réponse au fait que ses meilleures années sont peut-être derrière lui.
Cette transition vers un rôle défensif est perçue comme un compromis, voire un recul, pour un joueur qui avait habitué les partisans à des prouesses offensives.
Les journalistes québécois, souvent passionnés et critiques, n’ont pas manqué de souligner que cette justification de Huberdeau tombe dans une période de doute pour les Flames, une équipe qui éprouve des difficultés à trouver son rythme après un excellent début de saison.
Craig Conroy, le directeur général de Calgary, a précisé que la franchise ne visait pas une reconstruction classique, mais Huberdeau est devenu le symbole d’une transition difficile, et certains analystes remettent en question la décision de Calgary de miser sur un joueur qui semble déjà en déclin.
Ce passage au jeu défensif de Huberdeau n'est pas une vraie transformation, mais un ajustement forcé pour compenser un manque de production offensive.
Cette perception creuse le fossé entre Huberdeau et les médias, amplifiant l’idée que le joueur est en décalage avec ses propres performances et les attentes des partisans québécois, qui le voient toujours comme le jeune prodige qu’il était en Floride.
Huberdeau est fini. Et le Québec médiatique le sait à cent pout cent.