En cette période estivale, Phil Danault profite de moments précieux au Québec, entouré de ses proches et amis, en vue du mariage imminent de son coéquipier Brendan Gallagher. (voir photo en bas de l'article)
Ces instants de détente lui permettent également de s'éloigner des montagnes russes et des rumeurs qui agitent Los Angeles.
En effet, les médias californiens s'enflamment autour de l'idée que Danault serait en partie responsable de la transaction qui a envoyé Pierre-Luc Dubois à Washington pour le gardien Darcy Kuemper.
Cette transaction, orchestrée par le directeur général des Kings, Rob Blake, a été réalisée juste après que Danault ait visé son DG et montré son mécontentement face à la décision d'avoir obtenu Dubois, critiquant ouvertement Blake pour avoir sacrifié Gabriel Vilardi, Alex Iafallo et Rasmus Kupari en retour de celui qu'on surnomme..."le poison"...
Il est évident que Danault souhaitait voir Dubois quitter l'équipe, mais il n'a jamais désiré être pointé du doigt comme l'instigateur de ce départ.
Les tensions étaient évidente, et les déclarations de Danault n'ont fait qu'alimenter toutes sortes de rumeurs. Toutefois, alors que la tempête médiatique fait rage à Los Angeles, Danault préfère savourer les festivités au Québec, laissant derrière lui les controverses pour se concentrer sur des moments plus heureux et personnels.
En s'accordant cette pause loin des projecteurs, Danault espère retrouver une certaine sérénité et aborder la prochaine saison avec un esprit apaisé.
Les spéculations autour de son rôle dans la transaction de Dubois continueront probablement à faire couler beaucoup d'encre, surtout que maintenant, il n'a plus à se battre pour son poste de 2e centre, mais pour l'instant, l'attaquant des Kings se concentre sur le bonheur de son ami Gally et sa propre tranquillité d'esprit.
Il faut dire qu'il règne une atmosphère tendue à Los Angeles, où la fracture entre les joueurs et la direction devenait tellement lourde.
Phil Danault, centre influent de l’équipe et assistant capitaine, a été courageux en exprimant publiquement sa déception envers la direction, et surtout DG Rob Blake. Ses remarques cinglantes ont mis en lumière l'incompétence ce Blake qui a perturbé l’harmonie du groupe.
Danault n’a pas hésité à critiquer Blake pour avoir obtenu Dubois contre la lune, mais surtout pour son manque d’actions lors de la période des échanges précédant les séries éliminatoires.
Alors que les Oilers d’Edmonton ont donné une leçon de hockey aux Kings en séries, Danault n'a tout simplement pas accepté que son DG reste les bras croisés lors de la date limite des transactions.
«Les Oilers ont fait des acquisitions intelligentes; on dirait qu’ils avaient plus de marge de manœuvre sous le plafond salarial que nous. Leurs nouveaux joueurs s’intègrent parfaitement dans leur système et cela fonctionne mieux pour eux.» avait affirmé Danault , qui envoyait Rob Blake et Pierre-Luc Dubois sous l'autobus en même temps.
Danault ne s'est pas gêné pour dénoncer l’investissement massif de Blake sur Pierre-Luc Dubois, qui, selon lui, a été un fardeau financier pour l’équipe et surtout, un fardeau sur le marché des transactions puisque Vilardi est déjà une supervedette à Winnipeg.
Sans le nommer directement, Danault a clairement laissé entendre que le salaire de Dubois a gâché non seulement la saison entière des Kings, mais surtout la date limite des transactions, causant plus de tort que de bien à l’équipe.
Cette critique indirecte d’un joueur acquis à un prix élevé, tant en termes de transactions que de contrat, a intensifié les tensions au sein de l’équipe. La surprise a été totale lorsque Danault a ouvertement défié son propre directeur général.
Selon Danault, l’ajout de Corey Perry, Adam Henrique et Sam Carrick chez les Oilers a fait la différence pour Edmonton. En revanche, les Kings n'ont pas effectué de mouvements similaires, ce qui a exaspéré Danault.
Dans le monde du hockey, il existe une règle non-écrite qui interdit aux joueurs de critiquer publiquement la direction. Cette règle est profondément ancrée dans la culture du sport, où la loyauté envers l’équipe et ses dirigeants est primordiale.
En franchissant cette ligne, Danault a non seulement mis en péril sa propre réputation, mais a aussi fragilisé la confiance et l’unité nécessaires à la réussite d’une équipe de la LNH. Ses déclarations ont amplifié une situation déjà tendue, et les conséquences auraient pu être sévères pour lui.
Mais au final, Danault a créé une tempête nécessaire à l'équipe. Quelques mois plus tard, Pierre-Luc Dubois était échangé à Washington.
Les Kings ont géré ces problèmes internes...grâce à Danault...et à son courage. La confiance de Rob Blake a été ébranlée et ce dernier a réagi.
La leçon est claire : dans le hockey, critiquer publiquement son directeur général est un jeu dangereux, aux conséquences potentiellement désastreuses. Mais dans ce dossier, Danault a fait bouger les choses...pour le bien de son vestiaire...
Le problème est qu'aujourd'hui, il est clair que Dubois en veut à Danault. Et les médias de Los Angeles ne se gênent pas pour dire que c'est Danault qui lui a montré la porte de sortie.
Dur dur pour le mental. On peut le comprendre de relaxer au Québec, attendant que la tempête soit complètement passée à Los Angeles.
Parions que Pierre-Luc Dubois n'est pas invité au mariage de Gallagher....