Quand Phil Kessel a quitté Toronto, il a juré qu'il ne jouerait plus jamais au Canada de sa vie. Les médias trop intenses lui puaient au nez et il avait été catégorique à ce sujet. Impossible pour lui de revenir dans ce pays "fou" de hockey.

Et bien il semble que Kessel, toujours en attente qu'on lui fasse une offre, serait prêt à tout: même revenir au Canada. Même venir au Québec...

Non merci. Le Canadien de Montréal n'a pas besoin de Kessel, même si Kent Hughes pouvait utiliser l'argent de Kirby Dach qui a été utilisé sur la liste des blessés à long terme.

«Je suis étonné qu'aucune équipe ne m'ait fait signe. Je sais au fond de moi que je peux encore aider une équipe, je peux encore marquer des buts. Je n'ai pratiquement pas joué l'an dernier et j'ai quand même amassé 36 points."

Kessel ajoute qu'il est prêt à déménager n'importe où.

"«Je suis prêt à tout. Je m'entraîne avec un entraîneur personnel, je suis prêt le jour où une équipe me fait signe. N'importe quelle équipe, n'importe quelle ville ou pays, je me tiens prêt. Je patine tous les jours, j'ai même un entraîneur de patinage qui me suit. Je me sens bien dans ma peau et dans mon corps.»

Certains fans du CH veulent Kessel à Montréal et qu'on renvoie Juraj Slafkovsky à Laval. Intéressant. Farfelu même. Kessel a une meilleure réputation dans une chambre qu'on peut penser. Il n'a presque pas joué des séries l'an dernier et a joué son rôle de grand frère à merveille. Il était un véritable clown dans le vestiaire, ce qui permettait aux joueurs des Golden Knights de relaxer pendant des moments très stressants.

Au pire, il pourra manger les meilleurs hot-dogs au monde au Centre Bell. Blague à part, il serait très étonnant, pour ne pas dire impossible, de voir le CH faire une offre à Kessel. Pas le style de Kent Hughes. Encore moins le style de Martin St-Louis. Kessel est comme les Québécois en fin de carrière. Prêt à venir à Montréal quand personne ne veut de lui. Désolé, mais non merci...

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