L'espoir brille à nouveau dans le cœur des habitants de Québec alors que la possibilité d'un retour des Nordiques se profile à l'horizon.

Cependant, Pierre-Karl Péladeau, figure emblématique et moteur de ce projet, se trouve confronté à un obstacle de taille : le coût colossal d'un milliard de dollars pour obtenir une concession de la LNH.

Il est clair qu'il ne pourra pas assumer cette somme seul. Ainsi, l'appel est lancé aux personnes fortunées pour venir en aide à ce projet qui transcende le simple cadre du sport.

Dans cette quête pour ramener une équipe de hockey professionnel à Québec, l'intervention du ministre Eric Girard auprès de Gary Bettman est un pas positif.

Mais il est désormais temps pour les promoteurs de ce projet de presser la LNH de lancer un processus d'expansion.

Comme Salt Lake City et Atlanta cette année, Québec mérite d'être sérieusement considérée. Cette démarche permettra aux gouverneurs de la LNH d'évaluer la demande de manière concrète.

Pendant que Québec attend, d'autres villes sont actives dans leur tentative de séduire la LNH. Bien que certains doutent de la viabilité d'un retour à Atlanta, ses promoteurs déploient des efforts pour susciter l'intérêt. Gary Bettman, ayant un penchant affirmé pour les marchés américains, ne peut ignorer ces initiatives.

Le dossier des Coyotes de l'Arizona illustre la ténacité de Bettman. Malgré les difficultés, il refuse d'abandonner ce marché.

Québec se trouve ainsi en compétition avec d'autres villes, notamment Atlanta. Il est crucial que Québec ne reste pas en retrait et se positionne fermement dans cette compétition.

Le coût d'admission dans le cercle fermé de la LNH est exorbitant. Avec des estimations s'élevant à un milliard de dollars, il est impératif que Québec bénéficie d'un soutien financier solide. Les exemples de Las Vegas et de Seattle montrent l'ampleur des investissements requis pour rejoindre cette élite.

Mais comme le dit si bien Marc de Foy du Journal de Montréa,, les franchises de la LNH ne font qu'augmenter en valeur. Les chiffres sont complètement fous.

"En décembre dernier, la magazine Forbes estimait la valeur moyenne des 32 formations de la LNH à 1,33 milliard $ US, une hausse de 29% par rapport à la saison 2022-2023." (crédit: Journal de Montréal)

Les Maple Leafs de Toronto valent 2,8 milliards $, les Rangers de New York valent 2,65 milliars et le Canadien vaut 2,3 milliards $.

Sans oublier les Kings de Los Angeles (2 milliards $) et les Bruins de Boston (1,9 milliard $).

Québecor ne pourra plus agir seul dans cette entreprise. D'autres entreprises ou personnes fortunées devront se joindre à l'effort.

Mais cela devra être du solide. Dans le monde du sport professionnel, seules les entreprises ayant les reins solides peuvent prétendre à une place selon le journaliste du Journal de Montréal, Marc de Foy.

"Le sport professionnel fait des affaires d’or et les promoteurs doivent avoir les reins solides pour y avoir leur place."

"Québecor ne sera plus seul la prochaine fois qu’il postulera pour obtenir une équipe de la LNH. D’autres entreprises ou gens fortunés apporteront une contribution."

C'est ainsi que l'espoir de voir revenir les Nordiques à Québec pourra se réaliser, porté par le soutien financier nécessaire afin de supporter Péladeau.

Mais la question à un milliard de dollars: qui veut travailler avec Péladeau, un homme spécial, voire étrange qui a la réputation d'un mégalomane voulant tout contrôler. 

Péladeau rime souvent avec conflit. S'il veut vraiment le retour des Nordiques, il devra apprendre à marcher sur son orgueil, autant personnel et financier.

Il devra apprendre à travailler en équipe. Rien n'est moins sûr...

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