Pierre-Luc Dubois, c’était censé être l’attaquant élite par excellence.
Repêché au 4e rang en 2016, il devait devenir une machine offensive, un pilier incontournable de la Ligue nationale. Mais aujourd’hui, la réalité est tout autre.
Pierre-Luc Dubois est en train de s’éloigner de ce rôle d’impact offensif pour devenir… un Philippe Danault 2.0.
Et là, on parle d’un joueur qui, à 68 millions sur 8 ans, traîne un contrat qui devient de plus en plus difficile à justifier.
Rappelons que Philippe Danault, c’est l’archétype du joueur défensif.
Avec 2 buts et 11 passes cette saison, il fait ce qu’on attend de lui : gagner des mises au jeu, éteindre les meilleurs attaquants adverses et se rendre indispensable dans les moments serrés.
Il n’a jamais été question que Danault devienne un dynamo offensif, et personne ne le lui reproche.
Mais Dubois ? C’est une autre histoire.
On ne l’a pas repêché 4e au total pour qu’il devienne simplement “utile”. Il devait être un joueur d’impact, capable de transporter une équipe sur ses épaules.
Pourtant, à Washington, Dubois est en train de se redéfinir.
Avec 3 buts et 14 passes en 26 matchs, il montre qu’il peut contribuer… mais pas comme on l’avait imaginé.
Son temps de glace oscille autour de 16 à 17 minutes, et on le voit plus souvent focalisé sur ses responsabilités défensives que sur des exploits offensifs.
Oui, il fait le travail. Oui, il commence à simplifier son jeu. Mais c’est loin de la superstar qu’on espérait.
À Los Angeles, où il avait signé son contrat faramineux, on attendait autre chose.
Les Kings ont misé gros sur lui, et il n’a pas livré. On a rapidement compris que le mariage ne fonctionnerait pas, et Dubois s’est retrouvé échangé à Washington.
Là-bas, il retrouve un peu de stabilité, mais à quel prix ? Parce qu’il faut se le dire, un rôle défensif, c’est bien, mais à 8,5 millions par saison, c’est carrément débile.
Le plus frustrant dans tout ça, c’est qu’on sait que Dubois avait le potentiel d’être bien plus qu’un Philippe Danault.
Ce dernier, malgré tout son mérite, a toujours été reconnu comme un spécialiste défensif, un joueur de niche. Dubois, lui, devait être une star des deux côtés de la patinoire, un attaquant élite qui brille aussi dans sa zone. Aujourd’hui, il est en train de se contenter d’être fiable, sans plus.
C’est une belle rédemption, diront certains, surtout après les doutes qui planaient sur sa place dans la ligue à Los Angeles.
Mais soyons honnêtes : on est loin, très loin, de ce que les Blue Jackets, les Jets, et même les Kings espéraient de lui.
Pierre-Luc Dubois est devenu un joueur défensif responsable.
Tant mieux pour les Capitals. Mais pour le reste ? Ce contrat continuera de faire grincer des dents.
Misère