Qui de mieux que Pierre-Yves McSween pour aborder le phénomène de la hausse du prix des billets au Centre Bell?

Le comptable le plus populaire du Québec a de très bons arguments...en faveur de Geoff Molson..

« Ce qui rempli les amphithéâtre canadiens, il faut être honnête, ce sont les entreprises. Les compagnies s'achètent un billet de saison  autour de 10 à 12 mille dollars, déduisent ça, emmènent leurs amis et disent au gouvernement que ce sont des employés ou des clients." affirme McSween.

"On pourrait même aller plus loin. Des fois, c'est même le propriétaire de la PME lui-même qui va se payer ça. Après ça, il s'en va sur KIjiji ou Facebook Market et vend le reste des billets. Il encaisse ça personnellement »

« Donc dans le fond , il déduit dans la compagnie à 50%, puis encaisse ça personnellement. C'est une façon, non pas de blanchir mais de défiscaliser de l'argent qui devrait être fiscalisé. » -

McSween explique alors au public qu'un propriétaire d'une PME doit se verser un salaire de 600 dollars pour pouvoir acheter un billet à 300 dollars.

Il est donc normal qu'il préfère acheter ce billet à 300 dollars, de sauver 300 dollars et d'avoir ensuite une réduction fiscale.

Il peut revendre le billet, inviter un ami ou réellement inviter un client.

Mais peu importe l'option choisie, c'est tout en son avantage.

« La chose importante ici, ce n'est pas les taxes sauvées ou les impôts sauvés de l'entreprise, mais l'impôt personnel. Tu ne paies pas l'impôt corporatif mais tu ne paies pas l'impôt personnel que tu devrais payer."

"Si les billets de hockey sont trop chers, c'est parce qu'ils sont fiscalement subventionnés par l'ensemble de la population. Si tu arrêtes de subventionner ça, je te garantis que le prix des billets va baisser. » conclut McSween.

Inutile de vous dire que cela n'arrivera pas.

Les patrons d'entreprises ont toujours été favorisés par le gouvernement.

On voit mal une loi débarquer pour favoriser le "petit peuple" face aux chefs d'entreprises ou simples propriétaire de PME.

Au grand plaisir de Geoff Molson.

Maintenant, il peut utiliser l'argument de McSween pour se défendre contre ceux qui le traitent de sans-coeur.

Décidément, le propriétaire du CH s'en sort toujours...le sourire aux lèvres...et le CASH qui lui sort par les oreilles...

Votre Voix