Donald Brashear est fatigué des rumeurs persistantes qui circulent à propos de ses finances. Malgré avoir empoché près de 17 millions de dollars au cours de sa carrière, ses ennuis juridiques et financiers ont circulé partout. Cependant, Brashear affirme avec fermeté qu'il n'est pas dans le besoin.
En entrevue avec Richard Labbée de la Presse, Brashear a tenu à remettre les pendules à l'heure. Il n'est pas un itinérant, il n'est pas pauvre et il n'a pas de misère à rejoindre les deux bouts.
« Je participe à des événements à Philadelphie, j’ai ma pension d’ancien avec la LNH, et je travaille 10 heures par semaine dans une école de hockey à Québec… Si j’étais mal pris financièrement, je travaillerais pas mal plus que ça." (crédit: Richard Labbé, la Presse)
"Tout le monde me pose cette question-là, pourquoi je joue encore, c’est que j’aime jouer au hockey. J’aime la compétition. C’est pour ça que je joue encore. Je parle jamais de mes états financiers parce que c’est pas ça qui est important dans la vie. L’important, c’est d’être bien », déclare Brashear.
Il rejette fermement l'idée que sa participation continue au hockey avec les Marquis de Jonquière dans la LNAH soit motivée par des besoins financiers pressants.
Sa présence sur la glace, selon lui, est motivée par la passion pour le sport et le désir de compétition.
« Je suis là pour m'amuser », insiste-t-il, démentant toute intention de se battre souvent avec les Marquis de Jonquière
« Quand les Marquis m’ont appelé l’été dernier, ç’a été ma première question : est-ce que vous m’appelez pour que j’aille me battre ? Je leur ai dit de laisser faire si c’était ça. J’irai pas là pour me battre, j’ai fait ça toute ma vie »
Il ne s'est battu que deux fois cette saison, affirmant que ces situations sont le résultat de décisions qu'il prend dans le feu de l'action.
« Quand ça arrive, c’est parce que c’est moi qui décide. Dans le feu de l’action, des fois, le naturel revient assez vite… »
Malgré les défis qu'il a pu rencontrer, Brashear reste déterminé à poursuivre sa passion pour le hockey, insistant sur le fait que sa présence sur la glace n'est motivée que par l'amour du jeu et le plaisir de la compétition, et non par des préoccupations financières.
Difficile de le croire. Mais l'important est qu'il soit heureux. On voit toutefois une tristesse incarnée dans son visage. Tout ce qu'on souhaite, c'est qu'il soit bien. Après tant de déboires, il le mérite amplement.