Le cas de Joshua Roy fait de plus en plus jaser à Laval.
Même s'il est encore considéré comme l’un des espoirs les plus talentueux de l’organisation, les mêmes critiques reviennent sans cesse : manque de constance, nonchalance et une fâcheuse tendance à « tourner les coins ronds » sur la glace.
Alors que l’organisation recherche de la hargne et de la robustesse pour ses trios de soutien, c’est plutôt Luke Tuch, surnommé le « plombier » pour sa fiabilité et son éthique de travail sans faille, qui semble avoir gagné les faveurs de la direction pour un rappel potentiel chez le Canadien.
Selon le journaliste de TVA Sports, Nicolas Cloutier, il n'y a pas photo. Il a bel et bien l'impression que Luke Tuch aurait la priorité sur Roy.
Cette situation a poussé certains observateurs à se demander s’il ne serait pas temps pour Montréal d’explorer une transaction impliquant Roy, potentiellement vers une équipe comme les Ducks d’Anaheim.
Les critiques des internautes abondent, reflétant une certaine déception.
« Roy est très loin de mettre les efforts requis, sur presque chaque présence sur la patinoire », a lancé un fan en ligne, résumant ainsi le sentiment partagé par plusieurs.
Quant au journaliste Nicolas Cloutier de TVA Sports, il a rappelé que « la constance a toujours été un enjeu pour Roy ».
Le journaliste a ajouté ce problème de constance était soit de match en match, mais surtout à l'intérieur. Les remarques cinglante se multiplient, laissant entrevoir une frustration face à la courbe de progression de Roy, que plusieurs estiment être bloquée par un manque d’intensité et de rigueur dans son jeu.
Certains défendent cependant Roy en rappelant que son profil diffère totalement de celui de Luke Tuch.
Tandis que Tuch est vu comme un joueur parfait pour amener de l’énergie et de la robustesse sur un quatrième trio, Roy est censé évoluer sur un rôle offensif au sein du Rocket.
Tuch et Roy « sont deux joueurs complètement différents, Tuch pour la 4 et Roy pour la 2 » peut-on lire sur la toile. Mais si Roy veut devenir un joueur Top 6, il devra mettre plus d'efforts dans son jeu.
Pour plusieurs fans, ce qui choque le plus, c’est la perception que le message envoyé à Roy pourrait signifier une perte de confiance de la part de l’organisation.
Kent Hughes et Jeff Gorton passent bel et bien un message à Roy. Il est temps de s'interroger ouvertement sur son avenir au sein du Canadien de Montréal.
À 21 ans, Joshua Roy est encore jeune et a amplement le temps de corriger ces lacunes. Toutefois, dans une organisation en reconstruction, l’impatience grandit et les attentes sont élevées.
Si Roy ne parvient pas à s’imposer rapidement, les options de l’organisation sont limitées : ou bien il monte son niveau de jeu et gagne la confiance de ses entraîneurs, ou bien Kent Hughes pourrait explorer des possibilités de transaction pour lui offrir un nouveau départ ailleurs, là où son potentiel offensif pourrait davantage être exploité.
Pour certains, l’idée de l’échanger aux Ducks, une équipe qui tente de se débarrasser de Trevor Zegras, semble être une avenue à envisager.
Mais d’ici là, le dossier Joshua Roy reste ouvert, et il est clair que son développement sera scruté à la loupe dans les semaines à venir...exactement comme Trevor Zegras.
Les reproches faits à Trevor Zegras par son entraîneur Greg Cronin rappellent étrangement ceux adressés à Joshua Roy à Laval.
Tous deux sont accusés de nonchalance, de tourner les coins ronds et de ne pas mettre l'effort nécessaire dans les aspects physiques du jeu.
Cronin critique ouvertement l’engagement de Zegras, lui demandant de se battre plus vigoureusement dans les zones critiques, comme devant le filet et le long des rampes.
C’est un peu le même refrain pour Roy, à qui l’on reproche de manquer de constance et de ne pas exploiter pleinement son potentiel en s’investissant dans les tâches moins glamour, mais essentielles.
Pour Zegras, cette relation tendue avec son coach le mène droit dans le mur.
Cronin, qui espère le voir se transformer en joueur plus robuste et complet, constate que son jeune attaquant n’adhère pas totalement à cette vision.
Zegras a effectivement travaillé cet été pour améliorer ses performances dans les zones physiques, mais Cronin clame que les progrès ne sont pas assez rapides et que l’attaquant semble souvent retomber dans ses vieilles habitudes de jeu.
En ce sens, Zegras et Roy partagent le même combat : sortir de leur zone de confort pour répondre aux attentes de leur organisation, ce qui n’est manifestement pas naturel pour eux.
Kent Hughes pourrait se tourner vers Zegras, qui reste l’un des meilleurs amis de Cole Caufield. Une transaction pourrait même convenir aux deux équipes : le problème est qu'Anaheim cherche à construire une formation plus robuste, moins "soft".
Disons que Joshua Roy n'est pas le meilleur candidat pour changer une culture "soft' surtout que les Ducks veulent avant tout un défenseur droitier.
En choisissant Montréal, Zegras pourrait enfin jouer sous un entraîneur qui comprend ses forces naturelles. Martin St-Louis, ancien joueur intelligent et créatif, pourrait offrir à Zegras un environnement où sa finesse serait valorisée.
Contrairement à Cronin, qui veut transformer Zegras en un joueur physique, St-Louis pourrait l’encadrer en exploitant ses habiletés techniques tout en l’aidant à progresser défensivement.
Cette vision serait bien plus compatible avec le style de Zegras, et son association avec Caufield donnerait au Canadien un duo d’attaque spectaculaire.
Le Canadien a une occasion en or d’améliorer son attaque en misant sur les discordes entre Zegras et son entraîneur.
Kent Hughes pourrait ainsi entrer en scène et offrir à Zegras un contexte où il pourrait pleinement s’épanouir sans être constamment contraint de renier son style de jeu naturel.
Pour Hughes, c’est peut-être le moment d’envisager sérieusement cette option et d’offrir au Canadien un duo explosif qui pourrait enflammer l’offensive montréalaise.
Mais le DG ne veut pas sacrifier Logan Mailloux. Il a déjà proposé Justin Barron aux Ducks.
Est-il temps d'offrir Joshua Roy avec Barron?