Dans les cercles du hockey professionnel, Pat Brisson est souvent considéré comme l'un des agents les plus redoutables et controversés.

Sa récente entrevue avec Mario Langlois sur les ondes du 98,5 FM a une fois de plus mis en lumière sa nature implacable et son apparent désintérêt pour la responsabilité de ses clients.

Alors que la question de la performance décevante de Pierre-Luc Dubois sur la glace était sur toutes les lèvres, Brisson a choisi une approche audacieuse, refusant de reconnaître toute responsabilité de la part de son joueur.

Au lieu de cela, il a évoqué l'attrait que Dubois avait suscité auprès d'un grand nombre d'équipes, suggérant que le joueur n'était pas à blâmer pour sa saison médiocre.

«J'avais au moins 15 à 20 équipes qui étaient intéressées à Pierre-Luc Dubois»

Ce refus flagrant de prendre la moindre responsabilité en dit long sur la mentalité de Brisson. Pour lui, seule la réussite financière semble vraiment compter.

«Il ne faut pas oublier qu'il a 25 ans, pas 33...»

En offrant un spectacle sans scrupules de sa détermination à protéger ses intérêts financiers, il laisse derrière lui une traînée d'amertume et de ressentiment.

Mais Brisson ne s'arrête pas là. Son comportement sans scrupules s'étend également aux transactions entre équipes et aux privilèges de ses amis.

En orchestrant des accords qui favorisent souvent ses clients au détriment des franchises, il a gagné une réputation de requin des négociations, sans pitié pour ceux qui se retrouvent de l'autre côté de la table.

Et comme si sa réputation n'était pas assez sulfureuse, les rumeurs circulent déjà selon lesquelles son influence s'étendrait même au-delà du monde des agents.

Avec des spéculations sur une éventuelle nomination de son ami Marc Bergevin à Los Angeles d'ici un an, alors que le contrat de Rob Blake vient à échéance l'été prochain,  l'ombre de Brisson plane sur les coulisses du hockey, laissant présager des temps encore plus troublants à venir.

Dans le monde de Pat Brisson, l'argent règne en maître, et les principes moraux semblent être sacrifiés au nom de la réussite financière.

Dans tous les cas, il ne s'en fait pas pour les rumeurs de rachat de contrat qui ont circulé concernant Dubois. Rob Blake lui a donné raison en confirmant que Dubois n'aurait pas à vivre l'affront d'un rachat de contrat au tiers de son salaire.

«Pierre-Luc a bien répondu: "Je ne peux pas contrôler ça." Et moi non plus... Et Rob Blake a déclaré qu'il ne rachètera pas le contrat. Les Kings croient à Pierre-Luc Dubois à long terme.»

Alors que ses actions continuent de susciter la controverse et l'indignation, une chose reste claire : dans l'arène impitoyable du hockey professionnel, Pat Brisson est sans aucun doute un requin parmi les requins.

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