On imagine la tête que fait Paul Corbeil, l'agent de Samuel Montembeault, au moment où l'on se parle.

Toujours pas prolongé au-delà de 2024. Aucune sécurité financière. Et la mauvaise nouvelle qui vient de lui tomber dessus comme quoi il n'est pas le gardien partant pour le match d'ouverture.

On se met à la place de son agent et on commence pratiquement à vouloir une transaction pour notre client. 

Montembeault est allé chercher la médaille d'or pour le Canada au championnat du monde en tant que gardien partant.

Il a surclassé Jake Allen la saison dernière en terme de performances et surtout au niveau de la santé. Non seulement il n'a pas obtenu le premier départ de l'année, mais Montembeault doit gérer une rotation à trois gardien avec Cayden Primeau et Jake Allen à l'entraînement.

Énormément de joueurs demanderaient une transaction en étant traité de la sorte. Heureusement pour le CH et malheureusement pour lui, le gardien québécois n'est pas ce genre de personne. Il a un coeur en or et ne voudrait jamais se retrouver au coeur d'une controverse en exigeant un échange.

Mais un jour, Paul Corbeil devra monter au front pour son client et commencer à montrer son mécontentement face à Kent Hughes. On a l'impression que le clan Montembeault se fait marcher dessus en ce moment.

Sam empoche 1 M$ cette saison. Il se doit de trouver une paix d'esprit et une paix financière en signant une extension de contrat cette saison et non l'été prochain. On a bien vu pendant le camp d'entraînement que cela lui jouait dans la tête. Il a été très très faible sur plusieurs buts et ne semblait pas serein dans sa tête ou sur la glace.

Parions qu'il aurait mieux performé avec un contrat en poche, sans rotation à trois gardiens ou si on l'avait nommé gardien numéro un dès le début.

Le fait que Jake Allen obtienne le premier départ est-il la goutte qui fait déborder le vase? La cerise sur le sundae? Faut-il se demander si l'avenir de Montembeault est à Montréal?

Si la réponse est non, Kent Hughes doit s'arranger pour ne pas le perdre pour rien et le transiger.

Si la réponse est oui, Kent Hughes doit s'arranger pour mieux le traiter en tant que joueur, mais surtout en tant qu'être humain.

Dossier à suivre...

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