Samuel Montembeault devra mettre de l'eau dans son vin.
Kent Hughes ne lui donnera jamais 4 millions de dollars par année Jamais au grand jamais. Donc, le Québécois est à la croisée des chemins: soit il accepte moins d'argent, soit il doit se préparer à être échangé d'ici la date limite des transactions.
Au début des négociations, Kent Hughes ne voulait même pas aller au-dessus de 3 millions de dollars par année. Bref, il y avait un fossé entre les demandes de Sam et l'offre initiale du CH.
Les négociations continuent, mais en même temps, le CH se dirige tout droit vers la cave. Kent Hughes est en train de réaliser qu'il n'est pas du tout avancé dans la reconstruction et qu'il ne sert à rien de donner trop d'argent à un gardien qui ne sera plus là quand le CH sera prêt à gagner.
Dans le fond, on va payer Samuel Montembeault pour qu'il nous éloigne de la cave et nous empêche de bien repêcher?
Dans le fond, on va payer Samuel Montembeault pour qu'il vole des matchs et nous amène dans le "NO MAN'S LAND"?
Tout ça doit se bousculer dans la tête de Kent Hughes au moment où l'on se parle. Surtout qu'il s'est arrangé pour sélectionner tellement de gardiens en même temps lors du dernier repêchage.
Tout le monde parle de Jacob Fowler comme le meilleur espoir dans les buts "hors-LNH", mais le Russe Yevgeni Volokhin, sélectionné au 144e choix au total en 2023 (5e ronde) commence lui aussi à faire jaser.
Samuel Montembeault a un choix de vivre à faire. Soit il veut rester absolument à Montréal pour être proche de sa famille et donc, il doit accepter un rabais maison.
Soit il opte pour l'amour de l'argent et dans cette optique, Kent Hughes n'a pas le choix le transiger d'ici la date limite des transactions. Et si possible, l'échanger avec une prolongation de contrat à la clé pour avoir un meilleur retour.
Un gardien signé vaut beaucoup plus cher qu'un gardien qui va devenir libre comme l'air l'été prochain.
Ce dossier est extrêmement important pour les deux parties. Pour l'avenir tant du joueur que de l'organisation. À Kent Hughes d'appuyer sur le bon bouton pour le Canadien de Montréal, et non celui de Samuel Montembeault.
Du côté du Québécois, il est normal qu'il veuille tirer la couverture de son côté. Le hockey est une business. Les sentiments prennent toujours le bord..