Même Samuel Montembeault, le gardien de but au cœur tendre des Canadiens de Montréal, est arrivé à un point de saturation avec son coéquipier Josh Anderson.
L'attaquant à la réputation de plus en plus lâche semble avoir épuisé la patience même du plus gentil des coéquipiers.
Samuel Montembeault, avec sa nature bienveillante et son esprit sportif, a toujours cherché à maintenir une atmosphère harmonieuse au sein de l'équipe.
Il a été le premier à encourager ses coéquipiers, à les soutenir dans les moments difficiles et à célébrer leurs succès, même bloqué dans une rotation à trois gardiens. Mais même pour lui, il y a une limite.
Le problème avec Josh Anderson ne réside pas dans ses habiletés sur la glace. Il est indéniablement talentueux et pourrait apporte une énergie incontestable au jeu de son équipe.
Cependant, c'est sa manière de se comporter sur la glace qui a finalement usé les nerfs de Montembeault. Sa nonchalance a atteint un point de non-retour hier sur le premier but des Oilers. Même Jean-Charles Lajoie a remarqué la frustration du Québécois envers son coéquipier.
Josh Anderson, encore une fois hier soir, en a joué une «pourrite». Sur le premier but des Oilers, à deux reprises il joue mollement dans son territoire et est incapable de sortir la rondelle de celui-ci. (crédit: Jean-Charles Lajoie, TVA Sports)
À la défense d'Anderson, McDavid était sur la glace. Mais Lajoie a raison. McDavid ou non, la paresse de l'attaquant du CH était flagrante.
"Et même s’il avait été sur la glace face à cinq manchots, son travail consiste, sur cette séquence, à «clairer» le disque de sa zone."
"Ce n’est pas une opération à cœur ouvert qui était demandée à Anderson sur cette séquence, loin de là. Ce n’était même pas une commande de dextérité et d’expression d’un talent naturel pur doublé d’habiletés supérieures à la moyenne forte de la ligue. Loin de là itou."
"Anderson n’avait qu’à libérer la rondelle de son territoire, éloigner la menace McJésus de sa zone défensive."
Pour Montembeault, le hockey est bien plus qu'un simple sport. C'est une communauté, une famille où le respect mutuel est essentiel. Et voir cet équilibre perturbé par les actions de quelqu'un comme Anderson est devenu insupportable.
Malgré sa nature pacifique, Montembeault sait qu'il est temps de prendre position. Il ne restera pas silencieux face à un comportement égoïste qui nuit à l'esprit d'équipe et à l'ambiance positive qu'il cherche à maintenir.
Selon Lajoie, Montembeault était clairment irrité par Anderson. Son visage voulait tout dire.
"Son non verbal, à la levée de son masque pour la traditionnelle gorgée d’eau, voulait tout dire."
Samuel Montembeault est un maudit bon gars qui, hier, en a «goalé» une excellente face aux puissants et très productifs Oilers. Anderson est chanceux que «Monty» soit un coéquipier exemplaire, mais hier je l’ai senti en «beau calvasse» après ce premier but concédé à McDavid.
Si, même Montembeault est en colère...alors la situation est enore plus grave qu'on pensait...