Dans le monde impitoyable des négociations contractuelles de la LNH, l'agent Paul Corbeil se retrouve actuellement plongé dans une mer de regrets.

Ses sueurs froides sont en lien avec la froide réalité du contrat de son protégé, Samuel Montembeault. Les performances incroyables de Montembeault laissent un arrière-goût amer pour Corbeil, qui se demande comment il a pu se faire berner par le redoutable négociateur Kent Hughes.

Montembeault semblait destiné à toucher le jackpot sur le marché des agents libres. Cependant, Corbeil, animé par le désir de son client de jouer à Montréal, a vu ses rêves d'un contrat lucratif s'évanouir.

Kent Hughes, le maître des négociations, a élaboré un contrat de 9,45 millions de dollars étalés sur trois ans qui a pris Corbeil par surprise.

Au lieu de jouer dur dans les négos, Corbeil s'est couché. Les chiffres semblaient alléchants au premier abord, mais cachaient en réalité un piège financier que va regretter l'agent pour longtemps.

Hughes a joué sur la volonté de Montembeault de rester près de sa famille en utilisant cela comme levier pour négocier un accord qui ne reflète pas le véritable potentiel et talent du Québécois.

La défaite de Corbeil réside dans la manière dont il a sous-estimé les stratégies sournoises de Hughes. Alors que Montembeault aurait pu bénéficier d'une surenchère sur le marché des agents libres, l'agent a été trop confiant dans sa quête de satisfaire les désirs personnels de son client, soit de rester au Québec près de sa famille.

Paul Corbeil se retrouve comme le grand perdant de cette histoire, mais au final, c'est Samuel Montembeault qui en paie les frais. L'un des meilleurs gardiens de la LNH est finalement "payé des peanuts".

Kent Hughes a réussi à obtenir ce qu'il voulait, laissant Corbeil avec une leçon coûteuse sur la nécessité d'être à la hauteur dans les négociations de contrats dans le monde impitoyable de la LNH.

Surtout quand tu es en face du requin Hughes...

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