Samuel Montembeault vient de recevoir un coup dur derrière la tête

Samuel Montembeault vient de recevoir un coup dur derrière la tête

Par David Garel le 2024-09-16

Samuel Montembeault vient de recevoir un coup dur derrière la tête.

Alors que les rumeurs de l'intérêt du Canadien pour le jeune prodige Yaroslav Askarov circulaient depuis un moment, Pierre LeBrun a confirmé que le CH était l'une des équipes finalistes pour s'assurer les services du gardien russe.

Selon les sources, Montréal était aux côtés des Sharks de San Jose, des Hurricanes de la Caroline et des Flyers de Philadelphie dans cette course, mais a finalement échoué à conclure l'affaire.

Cette révélation place Montembeault dans une position extrêmement inconfortable. Malgré une saison impressionnante où il s'est imposé comme le gardien numéro un de l'équipe, le message envoyé par Kent Hughes et Jeff Gorton est clair : leur confiance en Montembeault n'est pas absolue.

Le simple fait d'avoir tenté d'acquérir Askarov montre que la direction du CH envisageait sérieusement un avenir sans lui.

Pour Montembeault, qui a tout donné à l’équipe et à sa ville natale, cette nouvelle est un véritable coup de massue.

Après avoir signé un contrat de trois ans pour rester à Montréal, avec un salaire annuel de 3,15 millions de dollars – bien en deçà de ce qu'il aurait pu obtenir sur le marché des agents libres – il espérait que cette loyauté serait récompensée.

Mais au lieu de cela, il doit maintenant faire face à l'amère réalité que la direction ne le considère toujours pas comme le gardien d'avenir du club.

Les rumeurs autour d'Askarov, combinées à la présence de jeunes talents prometteurs comme Jacob Fowler, ont sans doute laissé Montembeault se questionner sur sa place réelle dans l'organisation.

Comment peut-on continuer à donner son maximum lorsque l'on sait que l'équipe cherche activement à vous remplacer ?

Martin St-Louis, qui prône une mentalité de famille au sein du vestiaire, devra maintenant gérer un joueur qui se sent trahi.

Montembeault, qui a toujours fait preuve de professionnalisme et de dévouement, se retrouve face à un immense défi psychologique.

Il devra redoubler d'efforts pour prouver sa valeur et montrer qu'il mérite de garder son poste, malgré le manque de confiance manifeste de la direction.

Le soulagement temporaire que peut offrir l’échec de l’acquisition d’Askarov ne fait que masquer la réalité : Montembeault sait désormais qu’il marche sur un fil.

Combien de temps avant que le CH ne tourne de nouveau son regard vers un autre jeune gardien prometteur ?

Le parcours de Montembeault avec le Canadien est une histoire de loyauté, mais aussi de trahison. Il mérite mieux, bien plus que de constamment se battre pour prouver sa valeur à une organisation qui semble hésiter à lui accorder la reconnaissance qu'il mérite.

Le soutien des fans de Montréal est bien présent, mais cela suffira-t-il pour restaurer la confiance entre Montembeault et la direction ?

Dans cette lutte pour maintenir sa place, Montembeault devra puiser dans ses ressources personnelles pour surmonter ce sentiment de trahison et prouver, une fois de plus, qu'il est le gardien numéro un du Canadien.

Mais la question persiste : combien de temps pourra-t-il encore supporter cette pression avant que la loyauté qu'il a accordée au CH ne s'effrite complètement ?

Selon des rumeurs récentes, les discussions entre les Predators de Nashville et le Canadien de Montréal pour l'acquisition d'Askarov auraient inclus un joueur clé dans les négociations : Owen Beck.

Barry Trotz, directeur général des Predators, aurait expressément demandé à inclure le jeune centre dans un échange potentiel.

Cependant, Kent Hughes aurait fermement refusé de se départir de Beck, considéré comme un élément central du futur de l'équipe.

Owen Beck, qui a montré des promesses incroyables depuis qu'il a été repêché en 33e position par le Canadien en 2022, est vu par plusieurs comme l'un des meilleurs espoirs à la position de centre dans l'organisation.

Sa vitesse, son intelligence de jeu et sa capacité à être dominant des deux côtés de la glace font de lui un joueur que Hughes semble vouloir garder à tout prix pour le poste de 3e centre à long terme.

La position de Kent Hughes est compréhensible. Alors que le Canadien tente de reconstruire une équipe compétitive pour les années à venir, il est essentiel de conserver des jeunes joueurs qui peuvent potentiellement devenir des piliers de l’équipe, surtout qu'un centre two-way est un élément esssentiel pour la Coupe Stanley.

Beck, avec son profil complet et son potentiel de devenir un 3e centre de premier plan, entre parfaitement dans ce cadre.

Hughes semble donc avoir jugé que sacrifier Beck dans un échange, même pour un gardien aussi talentueux qu’Askarov, ne valait pas la peine à long terme.

Cette décision de garder Beck pourrait être perçue comme un vote de confiance envers Montembeault, malgré les tentatives pour acquérir Askarov.

Mais en réalité, tout le monde le sait: Kent Hughes ne fait pas confiance à Samuel Montembeault. C'est maintenant clair comme de l'eau de roche.