Secousse à Montréal: Kirill Kaprizov place le CH sur sa liste

Secousse à Montréal: Kirill Kaprizov place le CH sur sa liste

Par David Garel le 2025-09-11

Un tremblement de terre secoue le Minnesota… et c’est à Montréal qu’on entend le grondement le plus fort.

Kirill Kaprizov, l’un des cinq meilleurs attaquants de la LNH, aurait officiellement remis sa liste d’équipes pour un potentiel échange, selon le journaliste russe Alexei Shevchenko, réputé pour sa rigueur et ses contacts directs avec l’entourage du joueur.

Et selon ce qui circule, le Canadien de Montréal ferait partie de cette liste.

Montréal. La métropole québécoise, le club le plus mythique du hockey, mais aussi, et c’est capital, la nouvelle destination préférée des joueurs russes dans la LNH.

Tout commence par un refus historique.

Kaprizov a dit non à une offre de 128 millions de dollars sur 8 ans. Une prolongation à 16 millions de dollars par saison, rien de moins que le plus gros contrat de l’histoire de la LNH pour un ailier.

Et il a refusé.

Pas par caprice. Pas par désintérêt. Mais parce qu’il voit autre chose. Un autre projet. Une autre destination.

Et ce rejet a été le point de non-retour. Le DG du Wild, Bill Guerin, qui joue depuis des mois à minimiser l’urgence de la situation, aurait finalement craqué : le Wild a demandé à Kaprizov de fournir une liste d’équipes vers lesquelles il accepterait un échange.

Kaprizov détient une clause de non-mouvement complète. Il contrôle tout. Et s’il décide que Montréal est une option acceptable… le Wild doit l’écouter.

Pourquoi Montréal?

Parce que le CH a changé. Parce que Montréal est passé de “marché sous pression” à “destination inspirante” pour les Russes.

Ivan Demidov, génie précoce, future superstar, y a posé ses valises.

Bogdan Konyushkov, défenseur droitier de 22 ans, y débarquera bientôt.

Yevgeni Volokhin, gardien repêché en 2023, rêve d’y percer.

Une petite armée russe se met tranquillement en place au Centre Bell. Et ça n’a rien d’un hasard.

Ilya Kovalchuk, pourtant passé dans plusieurs organisations nord-américaines, a déclaré que Montréal fut la plus belle expérience de sa carrière. Andreï Markov, autre figure emblématique russe, n’a jamais dit un mot négatif sur le CH. 

Les journalistes russes adorent Montréal. Dans les médias russes, le Canadien est vu comme une franchise noble, respectueuse, et… de plus en plus excitante.

Et puis il y a Demidov, encore lui. Kaprizov le connaît. Il le suit. Il sait qu’il a battu son propre record de points chez les recrues dans la KHL. Il sait que le "kid" va devenir une mégastar.

Et dans sa tête, un scénario prend forme : former un duo légendaire. Kaprizov-Demidov. La meilleure paire russe depuis Pavel Bure-Alexander Mogilny.

Pendant ce temps, Bill Guerin continue de faire semblant que tout va bien. Il répète que les pourparlers sont constants… mais admet qu’il n’a aucune mise à jour à offrir.

Et le Minnesota commence à paniquer. Parce que sans Kaprizov, le Wild devient… médiocre.

Cette équipe n’a aucun avenir à court terme. Ce n'est pas Vladimir Tarasenko, fini à la corde, qui va les sauver.

Joel Eriksson-Ek et Marco Rossi ne représentent pas un duo de centres 1-2 de premier plan. Kaprizov l'a compris et ne veut pas gaspiller ses meilleures années.

C’est ici que le rêve prend forme. Et qu’il devient cruellement crédible.

D’ici la date limite des transactions, le Canadien de Montréal aura accumulé près de 20 millions de dollars d’espace disponible. 

Le départ de Carey Price pour San Jose change tout.

Et ce n’est pas un fantasme. Le CH a prouvé qu’il était prêt à payer. Kent Hughes était prêt à offrir 16 millions de dollars par saison à Connor McDavid. Il le fera pour Kaprizov, sans hésitation.

Imaginez cette séquence :

Un Kaprizov échangé à Montréal à la date limite.

Une signature de huit ans dans les semaines suivantes.

Un duo russe de feu, Demidov-Kaprizov, orchestré par Martin St-Louis.

Le Centre Bell en délire. Les chandails #97 s’envolent. La renaissance est complète.

Le même numéro... que Connor McDavid...

Évidemment, le Wild ne lâchera pas Kaprizov pour un sac de rondelles. Ce sera la lune.

On parle déjà de Michael Hage. De David Reinbacher. Peut-être même des deux. Un choix de premier tour. Peut-être deux.

Mais même si Kent Hughes n'acceptera jamais cette offre, Montréal a les moyens de ses ambitions sur le marché des agents libres.

Si Kaprizov rêve à Montréal, il attendra d'être libre comme l'air l'été prochain.

Et si Hughes veut tenter le coup de circuit via transaction, parions qu'il a avour le guts. Parce que pour une fois, le CH a un noyau établi ET un réservoir d’espoirs de luxe.

Et surtout, chaque DG de la LNH sait une chose : si un joueur vous place sur sa liste de destinations… c’est que, même s’il ne vient pas maintenant, il est ouvert pour plus tard.

Et ça, c’est énorme.

D’ailleurs, un autre signe ne ment pas : le silence de Kaprizov. Pas de démenti. Pas de “je suis heureux au Minnesota”. Pas de “je veux rester”. Rien.

Juste le bruit des rumeurs. Et derrière elles, le son des chaînes qui se brisent.

Kaprizov ne veut pas rester captif d’un marché qui n’avance pas. Il veut une grande scène. Une grande ville. Une grande ambition.

Et Montréal commence à cocher toutes les cases.

Demidov a déjà commencé la campagne de séduction. Sans dire un mot. Juste par son talent. Sa joie de vivre. Sa passion.

Et dans ce contexte, Kaprizov verrait dans Montréal non seulement une équipe… mais une FAMILLE.

Une communauté. Une culture. Un projet qui parle sa langue. Sur la glace. Et dans le vestiaire.

Bill Guerin peut bien se boucher les oreilles. Faire semblant. Dormir sur son crayon.

Mais le monde entier sait que quelque chose s’est cassé entre Kaprizov et le Wild.

Le refus de 128 M$ n’est pas une erreur. C’est un message.

Et dans ce message, il y a un nom qui résonne plus fort que les autres : Montréal.

Le Centre Bell. Demidov. L’histoire. La passion.

Si le CH réussit ce coup-là, ce ne sera pas seulement une victoire sportive.

Ce sera la confirmation d’un changement d’ère.

Une ère où Montréal n’est plus la ville à éviter… mais la ville à viser.

Et quand Kaprizov sautera sur la glace avec Demidov à ses côtés… le reste de la LNH n’aura qu’à prier.

Parce qu’alors, Montréal sera redevenu ce qu’il a toujours voulu être : le centre du monde du hockey.