Alors que les rumeurs continuent de s'intensifier autour de l'avenir de Sidney Crosby, Patrice Bergeron, son ami de longue date et légende des Bruins de Boston, lui offre des conseils remplis de sagesse et d'expérience.

Les spéculations sur une éventuelle transaction de Crosby vers le Canadien de Montréal, les Bruins de Boston, les Rangers de New York ou l'Avalanche du Colorado sont à leur apogée, alimentées par des bruits persistants de transaction à l'été 2024 ou une signature en tant qu'agent libre à l'été 2025.

Pour Bergeron, qui a lui-même été au centre de rumeurs de transaction vers Montréal à la fin de sa carrière, la situation est familière mais chargée d'émotions.

« Je ne sais pas ce qu'il va faire, mais en autant qu'il suive son cœur. C'est sûr que ça ferait drôle de le voir dans un autre uniforme que celui des Penguins, car il a commencé à 18 ans et il a sauvé un peu la franchise », confia Bergeron à Jean-Charles Lajoie sur les ondes de TVA Sports, la voix teintée d'un mélange de réflexion et d'émotion.

«On va voir ce qui en découle, mais de mon côté, je suis un peu plus conservateur et avec un côté loyal, donc j’espère qu’il puisse rester»

À travers ses paroles, on comprend le profond attachement de Bergeron à la notion de loyauté envers une équipe, une valeur qui l'a lui-même guidé tout au long de sa carrière avec les Bruins.

Dans ce conseil entre amis, mêlant réflexions sur le passé et espoirs pour l'avenir, Patrice Bergeron offre à Sidney Crosby bien plus que des mots de réconfort.

Il lui offre une perspective forgée par l'expérience, une boussole pour naviguer à travers le tremblement de sa carrière qu'il est en train de vivre à Pittsburgh, alors que l'équipe doit absolument reconstruire.

Patrice Begeron a toujours honoré ses propres racines et son engagement envers une seule équipe. Les rumeurs l'envoyant à Montréal vu que Kent Hughes était son ancien agent ne l'avaient pas ébranlé. 

La différence entre Crosby et Bergeron est que les Penguins ne sont pas les ennemis du Canadien de Montréal. Si Crosby devenait un "Habs", cela ne serait pas une trahison pour les partisans des Penguins.

Mais Bergeron pense que peu importe, sans le dire ouvertement, la carrière de Crosby aurait plus de lustre s'il reste avec la même équipe toute sa carrière.

Difficile de le contredire.

À suivre...

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