Silence pesant au Centre Bell: Brendan Gallagher est devenu un malaise ambulant

Silence pesant au Centre Bell: Brendan Gallagher est devenu un malaise ambulant

Par David Garel le 2025-01-19

Il y a des moments dans une carrière où la réalité devient trop lourde à ignorer, et pour Brendan Gallagher, ce moment semble être arrivé.

Hier soir, lors de l’avantage numérique du Canadien, un profond malaise a envahi le Centre Bell lorsque Gallagher a sauté sur la glace.

On pouvait presque entendre les soupirs de déception dans les gradins, un sentiment partagé par les milliers de spectateurs témoins d’un spectacle devenu pénible à regarder.

Le pauvre Gallagher, toujours plié en deux, la tête entre les jambes, semblait totalement dépassé par les événements. 

Son manque flagrant de vision du jeu, son incapacité à contrôler la rondelle et ses pertes de disque répétées font de lui un véritable frein au rendement offensif de l’équipe. 

Il pioche, il se bat, il tente, mais au bout du compte, il n’arrive plus à suivre le rythme imposé par ses coéquipiers et ses adversaires.

Gallagher, qui fut jadis un atout précieux en avantage numérique grâce à sa présence devant le filet, est aujourd’hui une ombre de lui-même.

Sur la deuxième vague de l’attaque à cinq, il peine à garder la rondelle, perd systématiquement ses batailles le long des rampes, et semble constamment en retard dans les séquences offensives.

Ses tentatives de possesion de rondelle se transforment trop souvent en pertes de possession, neutralisant complètement l’élan du Tricolore.

Le plus frustrant, c’est que l’entraîneur-chef Martin St-Louis continue de lui offrir du temps sur l’avantage numérique, alors qu’il existe de meilleures options à sa disposition. 

Pourquoi ne pas donner cette opportunité à Joel Armia, un joueur de loin supérieur en protection de rondelle, capable de calmer le jeu et d’apporter une véritable présence physique? 

Armia possède une capacité naturelle à protéger la rondelle, à ralentir le jeu et à prendre de meilleures décisions sous pression – des qualités que Gallagher n’a tout simplement plus.

Hier soir, le malaise était palpable. Chaque fois que Gallagher touchait à la rondelle, un silence pesant s’installait dans l’amphithéâtre, comme si tout le monde savait déjà comment la séquence allait se terminer.

Chaque tentative de Gallagher de prendre position devant le filet ou de faire une passe se heurtait à la réalité de son déclin. 

Les partisans, qui l’ont toujours soutenu avec passion, semblent maintenant résignés à voir un joueur dépassé, incapable d’apporter une contribution significative.

Ce malaise est d’autant plus troublant qu’il touche un joueur qui a été une véritable idole à Montréal. Gallagher a toujours été un guerrier, un joueur qui ne reculait devant rien, prêt à encaisser les coups pour son équipe.

Mais aujourd’hui, son cœur est toujours là, mais ses jambes ne suivent plus. Le voir lutter aussi durement pour des actions qui lui semblaient si naturelles autrefois est un crève-cœur pour les partisans, mais aussi pour ses coéquipiers, qui doivent composer avec un joueur qui ralentit inévitablement l’unité spéciale.

Devant cette réalité accablante, la question du rachat de son contrat refait surface avec insistance. Le Canadien ne peut plus se permettre de garder un joueur qui, à 32 ans, est « fini à la corde » et incapable de suivre le rythme d’une LNH de plus en plus rapide et exigeante.

Le contrat de Gallagher, qui court jusqu’en 2027 à hauteur de 6,5 millions de dollars par saison, représente un fardeau financier énorme pour une équipe en pleine reconstruction.

Cette solution, bien que difficile à avaler sur le plan émotionnel, permettrait au Tricolore d’alléger son espace sous le plafond salarial et de donner plus de place aux jeunes joueurs en pleine ascension.

La réalité est brutale : Brendan Gallagher ne peut plus suivre le rythme imposé par les jeunes talents de l’équipe.

Son style de jeu basé sur le travail acharné et la hargne ne suffit plus à compenser ses lacunes physiques, et chaque match ne fait qu’aggraver l’évidence qu’il n’a plus sa place dans l’alignement actuel.

La LNH est une ligue cruelle qui n’accorde aucune pitié aux joueurs vieillissants, et Gallagher en est l’exemple parfait. 

Son héritage à Montréal est indéniable, mais il est temps pour lui de passer le flambeau avant que son déclin n’entache les souvenirs glorieux qu’il a laissés dans le cœur des partisans.

Brendan Gallagher est un joueur fier, et il ne voudra jamais admettre qu’il est temps de partir.

Mais parfois, la meilleure décision pour un athlète est de reconnaître que son corps ne peut plus suivre son cœur. 

Une retraite honorable serait préférable à une fin douloureuse où il devient un fardeau pour son équipe.

Le malaise ressenti au Centre Bell hier soir est un signe avant-coureur qu’il est temps d’agir. L’équipe ne peut plus se permettre de ménager Gallagher par respect pour son passé glorieux.

L’heure est venue de tourner la page et d’offrir à l’équipe un avenir plus rapide, plus compétitif et mieux adapté aux exigences modernes de la LNH.

La triste vérité est que Brendan Gallagher n’est plus qu’un vestige d’une époque révolue, et la seule option raisonnable pour les Canadiens est de lui offrir une sortie digne, avant que le malaise ne devienne insupportable pour tous.

Dans un amphithéâtre de hockey, il y a pire que des huées. Il y a le silence. Ce silence pesant, lourd de signification, qui s’installe lorsque les partisans ne croient plus.

Ce n’est pas de la colère, ni de la frustration. C’est de la pitié. Et c’est exactement ce que l’on ressent au Centre Bell chaque fois que Brendan Gallagher saute sur la glace.

Autrefois ovationné pour son énergie débordante et son acharnement sans relâche, Gallagher est aujourd’hui accueilli par un mutisme gênant, un malaise collectif qui en dit long sur son déclin inévitable.

Hier soir, alors qu’il peinait à suivre le rythme effréné du jeu en avantage numérique, ce silence a enveloppé l’amphithéâtre comme un drap funéraire.

Les partisans, fidèles et passionnés, ne pouvaient qu’observer, impuissants, un joueur qui fut autrefois l’âme de cette équipe mais qui est désormais une ombre de lui-même.

Plié en deux, à bout de souffle, Gallagher n’inspire plus la combativité et la résilience, mais plutôt la compassion et la tristesse.

À Montréal, où le hockey est une religion, voir un joueur aussi légendaire s’effondrer sous le poids des années et des blessures est un crève-cœur.

Les partisans ne le huent pas, ils ne crient pas leur mécontentement, car au fond, ils savent que Gallagher a tout donné.

Mais aujourd’hui, ils regardent avec peine un guerrier dépassé par la vitesse du jeu, incapable d’apporter ce qu’il offrait jadis.

Le malaise est invivable, et ce silence est la plus douloureuse des vérités.

Il est temps d’agir, car à ce stade, continuer à l’envoyer sur la glace ne sert plus à rien d’autre qu’à prolonger l’inévitable. Gallagher est fini.

Fini...à la corde...