Dans l'histoire des faux pas politiques, il y a ceux qui se distinguent par leur audace trompeuse, leur désinvolture dans la vérité et leur impact sur la confiance du public.
Le Premier Ministre du Québec, François Legault, a ajouté une nouvelle page à ce livre des erreurs politiques avec ses déclarations concernant le Stade Olympique.
Une déclaration qui a galvanisé l'opinion publique, provoqué la confusion, et suscité le doute quant à la crédibilité de ses affirmation.
Il était une fois, dans le paysage urbain de Montréal, un "monument honteux": le Stade Olympique. Une poubelle en béton, témoignage d'une époque révolue.
Mais cette poubelle est devenu un fardeau financier pour la ville et sa destruction est la solution prônée par les Québécois. Puis est arrivé François Legault, avec ses promesses de transparence et de rationalité économique.
Legault a pris la parole, avec assurance et conviction, affirmant que la démolition du Stade Olympique coûterait la somme exorbitante de deux milliards de dollars.
Une affirmation mensongère qui a fait frémir les contribuables, une facture impossible à justifier. Le mensonge se cache dans les détails, et une analyse minutieuse révèle les failles dans le récit de Legault.
Selon des recherches approfondies, aucune autre structure de ce type n'a jamais exigé un tel montant pour sa démolition.
Des exemples du monde entier abondent, du stade de football de Sydney, démoli pour une fraction du coût annoncé (41,3 M$), au célèbre Yankee Stadium, démantelé pour une fraction de ce que Legault prétendait. (47,3 M$)
Même les projets industriels les plus complexes, comme la démolition d'une centrale nucléaire en Oregon, pâlissent en comparaison avec l'estimation extravagante de Legault. (447 M$)
Le véritable scandale réside dans le fait que cette déclaration n'était pas simplement une erreur de calcul ou une exagération innocente.
C'était un mensonge délibéré, conçu pour manipuler l'opinion publique et justifier une décision politique contestée : l'investissement massif dans la rénovation du toit du Stade Olympique.
Une décision qui, ironiquement, a coûté aux contribuables près d'un milliard de dollars, soit une somme considérablement plus élevée que ce qu'aurait coûté la destruction tant redoutée par Legault...et tant souhaitée par la population...
Ce n'est pas seulement une question de chiffres, mais aussi de confiance. François Legault a trahi la confiance des Québécois en sacrifiant la vérité au nom de l'opportunisme politique.
Il a démontré un mépris flagrant pour l'intégrité et la transparence, des valeurs essentielles dans une démocratie saine.
Le Stade Olympique peut rester debout en tant que monument à l'échec moral de ceux qui prétendent le servir, mais choisissent plutôt de le trahir pour leurs propres intérêts.
La honte...