Dans le monde du journalisme sportif, chaque comparaison est scrutée avec attention, mais parfois, une analogie maladroite peut déclencher un véritable tollé.

Guillaume Lefrançois, journaliste pour La Presse, a récemment fait face à cette réalité après avoir utilisé le nom de Maripier Morin dans un contexte qui a soulevé des interrogations et des critiques.

L'article en question visait à mettre en lumière les épreuves endurées par le joueur de hockey Max Pacioretty, confronté à une série de coups durs au cours de sa carrière.

Dans sa volonté de souligner la difficulté de ces moments, Lefrançois a comparé le calvaire de Pacioretty à celui vécu par Maripier Morin suite aux accusations de Safia Nolin, une analogie qui a rapidement suscité la controverse.

Voici les propos du journaliste (crédit: La Presse)

"Il a 35 ans. Il a été opéré deux fois pour le même tendon d'Achille. Il a gagné quelque 60 millions de dollars jusqu’ici. Et il a cinq enfants.

Face à cet état des lieux, Max Pacioretty aurait très bien pu accrocher ses patins. Après tout, il arrive dans une tranche d’âge pas très populaire dans la Ligue nationale, son avenir financier est assuré et avec une telle marmaille, il ne se tournerait pas les pouces à la maison. 

Mais ce samedi au Centre Bell, Pacioretty occupera bel et bien un casier dans le vestiaire des visiteurs, à l’occasion du passage des Capitals de Washington. 

L’ancien capitaine du Canadien disputera seulement un 18e match cette année, un 23e dans les deux dernières saisons. Ses deux dernières années ont été mouvementées :

En plus de ses réhabilitations, il a donc eu à se farcir deux déménagements, soit deux changements de milieu de vie pour lui, sa conjointe et leurs enfants âgés de 1 à 10 ans. Pour sa deuxième opération, il s’est même rendu en Finlande, en plus de consulter un médecin en Allemagne.

Ce qui nous ramène à une question débattue par de nombreux philosophes, dont Maripier Morin, au fil des siècles : mais pourquoi ?"

Pour de nombreux fans de Maripier Morin, cette comparaison semblait non seulement inappropriée, mais également déplacée. Ils ont exprimé leur incompréhension quant au choix du journaliste d'utiliser le nom de la vedette québécoise dans un tel contexte, rappelant des souvenirs douloureux et sensibles pour elle.

Cependant, après des recherches approfondies, il est apparu que la référence de Lefrançois à Maripier Morin était liée à la série documentaire "MAIS POURQUOI?" datant de 2019, dans laquelle elle explorait des sujets intrigants et complexes, tels que comme le culturisme, le monde des danseuses, le monde des jeux vidéo ou la parentalité.

La série plongeait les téléspectateurs dans des univers méconnus, mais Maripier Morin se retrouvait personnellement impliquée dans chacun de ces sujets, cherchant à mieux les comprendre et à trouver des réponses à ses questions.

Ainsi, la mention de Maripier Morin par le journaliste sportif pourrait être interprétée comme une tentative de souligner la capacité de résilience et de rebondissement de la vedette, qui a su naviguer à travers les épreuves et les défis de la vie publique.

Malgré les controverses initiales, il semble que l'intention de Lefrançois était de mettre en lumière la force et la détermination de Maripier Morin face à l'adversité, même si la manière dont cela a été exprimé a été mal comprise au départ.

Il faut avouer que Maripier Morin est l'exemple ultime de la résilience, est qui a vécu l'enfer, mais qui s'est retroussées les manches pour revenir plus forte.

Aujourd'hui, elle est à la radio le matin sur les ondes de WKND 99,5 FM et elle tient des rôles d'actrice ici et là.

Du côté de Max Pacioretty, lui aussi veut voir la lumière revenir avant qu'il accroche ses patins. 

« Des gens diront que les deux dernières années ont été dures pour ma famille, mais ces épreuves rendent une famille plus forte. Ce n’était pas nécessairement facile de vivre ça, de louer des maisons, de déménager, tout ça au moment où je pouvais à peine marcher ou faire quoi que ce soit… Mais ça nous a permis de passer du temps de qualité ensemble. »

"Je voulais vivre ça pour prouver, à moi et à ma famille, que je pouvais rejouer après une blessure si difficile."

Au final, lorsqu'on analyse le tout, cette comparaison entre Max Pacioretty et Maripier Morin, est plus sensée qu'elle ne pouvait paraître au départ. Après la noirceur...la lumière finit toujours par revenir...

Sur ce, on vous laisse sur les mots sages de Martin St-Louis:

« Comme parent, quand tu as des obstacles, tu te demandes comment tu aimerais que tes enfants réagissent. Je pense que ça motive Max, ces obstacles. Il veut montrer l’exemple à ses enfants. »

Exactement comme Maripier Morin...

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