La situation du poste de Stéphane Robidas, en tant que coach responsable de la défensive et du désavantage numérique pour le Canadien de Montréal, est actuellement sous le feu des projecteurs, et la question de son avenir mérite d'être examinée de près.

Alors que l'équipe traverse une période horrible, se classant comme la pire en termes de performances défensives dans toute la LNH, la pression monte pour identifier les responsables de cette débâcle.

«S’il y a un département qui me déçoit, c’est la défensive, le désavantage numérique. Le jeu défensif.» affirme Dany Dubé.

Une des critiques les plus percutantes à l'égard de Robidas est que le manque de talent ne peut pas être invoqué comme excuse.

En effet, dans le domaine du désavantage numérique, où la stratégie et l'organisation priment sur le talent brut, les résultats décevants soulèvent des questions sur l'efficacité de son coaching.

Le désavantage numérique d'une équipe repose sur la discipline, la lecture du jeu et une exécution précise, des aspects qui semblent faire défaut chez le Canadien cette saison.

De plus, la régression observée chez certains joueurs clés de la défensive, notamment Arber Xhekaj et Jordan Harris, est alarmante.

Ces joueurs, qui étaient censés apporter de la stabilité à la ligne bleue, semblent avoir du mal à maintenir leur niveau de jeu. Cela soulève des questions sur l'efficacité des méthodes d'entraînement et de développement mises en place par Robidas et son équipe.

Pourtant, attribuer tous les maux de l'équipe à Robidas serait trop simpliste. Martin St-Louis, l'entraîneur-chef, doit également assumer sa part de responsabilité dans cette situation.

Son choix de nommer Robidas, un entraîneur du Midget AAA, pour diriger la défensive de l'équipe, était une décision ridicule. Déjà que St-Louis lui-même provenait du Bantam. Il est vraiment temps d'avoir au moins un vrai coach de la LNH derrière le banc du CH.

De plus, son apparente réticence à considérer des alternatives plus expérimentées comme adjoints soulève des questions sur son leadership et sa capacité à prendre des décisions éclairées pour l'équipe.

Dans l'ensemble, la situation du poste de Stéphane Robidas est complexe et mérite une analyse approfondie. Alors que le Canadien se dirige encore tout droit vers la cave, des mesures décisives doivent être prises pour remédier aux lacunes défensives de l'équipe.

Que ce soit par le biais d'un changement d'entraîneur ou d'une réévaluation des stratégies de jeu, l'avenir de Robidas et de l'équipe dans son ensemble dépendra de la manière dont ces problèmes seront abordés et résolus.

Il est temps que Kent Hughes intervienne...ou que Martin St-Louis porte ses culottes et accepte enfin d'être aidé. 

Marcher sur on orgueil est la chose la plus difficile dans la vie. Cela prend du courage. Et St-Louis a besoin de prendre ses "balls" à deux mains et d'accepter qu'il doit être guidé par un mentor derrière le banc.

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