Brendan Gallagher a démontré une fois de plus sa ruse et son intelligence. Après avoir marqué un but hier, Gallagher avait saisi l'occasion pour manœuvrer avec subtilité, détournant habilement l'attention des médias de ses propres problèmes vers ceux de son coéquipier, Josh Anderson.

Tel un fin renard, Gallagher avait choisi ses mots avec soin, offrant des éloges sincères à Anderson tout en soulignant ses difficultés actuelles.

"On se sent mal pour lui. On veut tous qu’il réussisse. Il se présente au travail, il mérite d’être récompensé", a déclaré Gallagher, encensant Anderson tout en reconnaissant ses luttes sur la glace.

Cette stratégie de psychologie inversée était un véritable coup de maître. En pointant du doigt les problèmes de son coéquipier, Gallagher parvenait à détourner l'attention médiatique de ses propres défis et des rumeurs de rachat de contrat qui planent autour de lui.

C'était une manière astucieuse de placer les projecteurs ailleurs, tout en se protégeant des critiques et des spéculations qui pourraient entacher sa performance et son moral.

En utilisant cette tactique, Gallagher montrait qu'il était un stratège hors pair en dehors en relations publiques. Sa capacité à lire la situation et à agir en conséquence démontrait une compréhension profonde des médias naïfs du Québec.

Ainsi, alors que les médias se concentraient sur les déboires de Josh Anderson et sur les encouragements de Gallagher, ce dernier pouvait continuer à travailler dans l'ombre, loin des distractions et des spéculations de rachat de contrat.

C'était une manœuvre brillante, une véritable leçon de maîtrise de l'art de la communication dans le monde du sport professionnel. Et pour Gallagher, c'était une autre victoire publique avec astuce et intelligence.

Ce matin, personne ne parle de rachat de contrat pour Gallagher ou du fait qu'il est FINI à la CORDE. Tout le monde parle de Josh Anderson et de ses problèmes.

S’il soutient que «défensivement, on est là », St-Louis affirme que ses troupiers manquent de « finition à des moments clés ». (crédit: Journal de Montréa)

Dans ce département, on ne peut que penser à Josh Anderson. L’imposant ailier aurait pu ouvrir le pointage en première période. Il a également eu l’occasion de créer l’égalité 3 à 3 quelques dizaines de secondes avant que Jesper Bratt ne marque le quatrième but des Devils.

Pas un mot sur Gallagher. Après tout, il a marqué un but et a pris la défense du pauvre Anderson. Sacré Gally. Un maître dans l'art de manipuler l'histoire médiatique du Québec...

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