Stéphane Waite, ancien entraîneur des gardiens du Canadien, s’est forgé une réputation de franc-parler parfois tranchant.
Mais aujourd’hui, il semble au fond du trou. Le gardien qu’il a si souvent critiqué, Samuel Montembeault, brille de mille feux, non seulement comme titulaire du Canadien, mais aussi comme pilier de l’équipe canadienne à la Confrontation des 4 Nations.
Pire encore pour Waite, Montembeault pourrait être le gardien partant de cette prestigieuse formation.
Les attaques de Waite sont des des paroles qui résonnent amèrement...et qui ont très mal vieilli...
Au fil des saisons, Stéphane Waite n’a cessé de remettre en question les capacités de Montembeault. Il l’a décrit comme un gardien sans constance, incapable de supporter la pression et trop limité techniquement pour évoluer au plus haut niveau.
« Montembeault est un bon numéro deux, mais il n’a pas ce qu’il faut pour être un numéro un. »
« Je ne le vois pas capable de voler des matchs. Il peut bien faire quand l’équipe joue solide devant lui, mais dès que ça se complique, il s’écroule. »
« Si Montréal veut vraiment avancer, il faudra trouver un vrai numéro un, parce que Montembeault n’est pas la solution. »
« Quand tu regardes des gardiens comme Vasilevskiy ou même un gars comme Adin Hill, tu vois tout de suite qu’ils ont une présence que Montembeault n’aura jamais. »
"Cayden Primeau est de loin supérieur et plus talentueux".
Ces critiques, répétées sur les ondes, ont contribué à semer le doute autour de Montembeault, alimentant une perception injuste.
Mais aujourd’hui, ces paroles s’effondrent comme un château de cartes.
Montembeault a prouvé non seulement qu’il pouvait être un gardien fiable, mais qu’il était aussi un leader capable de maintenir son équipe dans des matchs cruciaux.
Hier soir, Patrik Laine a offert des mots qui résonnent comme une claque envers Waite. Lorsqu’on lui a demandé ce que Montembeault représentait pour l’équipe, voici ce qu’il a répondu :
« Il est le pilier derrière tout ça. Il nous garde ensemble. Il nous a maintenus dans tellement de matchs, c’est incroyable.
C’est pour ça qu’ils l’ont choisi pour Équipe Canada. Il répond présent dans les grands moments. Sur un cinq contre trois, face à des joueurs de leur calibre, rien n’entre. Il a été phénoménal. »
Les mots de Laine nous ont donné des frissons dans le dos. Quelle sortie émotive et touchante. Voici l'extrait.
Ces propos ne sont pas seulement un hommage. Ils sont une validation éclatante du rôle de Montembeault. Laine, connu pour sa franchise, reconnaît en lui un gardien d’élite, ce que Waite n’a jamais voulu admettre.
Martin St-Louis, lui aussi, a ajouté son grain de sel.
Interrogé sur l’évolution de Montembeault, l’entraîneur-chef a salué sa constance et son éthique de travail :
« Ce que je trouve, c’est qu’il a un bon B-game maintenant aussi. Ça lui permet d’avoir de la constance, je pense. Il y a deux ans, il était bien. C’était vraiment bien. Mais maintenant, c’est énorme. »
Ces mots sont lourds de sens. Ils soulignent que Montembeault a dépassé les attentes, qu’il s’est adapté, amélioré et qu’il est désormais un gardien sur qui le Canadien peut compter.
Waite doit s’excuser.
Face à cette avalanche de reconnaissance, Stéphane Waite n’a plus d’autre choix que de se rétracter. Ses critiques étaient non seulement injustes, mais elles ont aussi ignoré la progression constante de Montembeault.
Waite, en tant qu’ancien entraîneur des gardiens, aurait dû être capable de déceler ce potentiel. Au lieu de cela, il a préféré le rabaisser, refusant de voir ce que Martin St-Louis, Patrik Laine et maintenant Équipe Canada reconnaissent clairement.
Montembeault n’est plus ce jeune gardien en quête de constance. Il est devenu un pilier, un modèle de résilience et un atout précieux pour le Canadien et Équipe Canada.
Le message est clair : Waite s’est trompé sur toute la ligne.
L’évolution de Montembeault est un message cinglant pour Waite : il a échoué à juger correctement ce gardien. Et aujourd’hui, alors que Montembeault brille, les critiques de Waite ne sont plus qu’un écho lointain de son incapacité à reconnaître le talent en pleine éclosion.
Waite doit s’excuser, publiquement et sincèrement. Non seulement pour ses paroles passées, mais pour son incapacité à offrir le respect et le soutien que Montembeault méritait.
Car, comme l’a dit Laine, Montembeault est « le pilier derrière tout ça ». Et ce pilier ne doit rien à Waite, mais tout à son propre travail acharné et à la foi que d’autres ont placée en lui.
Aujourd’hui, Samuel Montembeault est au sommet. Et Stéphane Waite, lui, est réduit à contempler les ruines de ses analyses biaisées.
Patrik Laine n’a pas seulement rendu hommage à Samuel Montembeault, il a souligné un fait fondamental que Waite a toujours ignoré : Montembeault n’est pas qu’un gardien compétent, il est l’âme silencieuse d’une équipe en reconstruction.
« Il nous garde ensemble, » a insisté Laine, rappelant que ce rôle va bien au-delà de l’arrêt des rondelles.
Waite, quant à lui, a toujours minimisé l’impact mental et psychologique d’un gardien. Il voyait Montembeault comme un 2e gardien de bas-étage.
Mais chaque arrêt spectaculaire, chaque moment où Montembeault a maintenu le Canadien dans un match, est un désaveu direct des critiques de Waite.
Martin St-Louis a également joué un rôle crucial dans cette transformation. En reconnaissant le potentiel brut de Montembeault et en investissant dans son développement, il a permis au gardien de franchir des étapes importantes.
La « croissance » dont parle St-Louis ne s’est pas faite seule. Elle est le fruit d’un encadrement intelligent, d’une gestion humaine et d’une confiance renouvelée.
Waite, au contraire, n’a jamais su offrir cette vision à Montembeau. Il s’est contenté de souligner ses faiblesses, oubliant que le développement d’un gardien nécessite autant de soutien moral que technique.
Cette incapacité à voir au-delà des chiffres est ce qui distingue les vrais bâtisseurs des simples observateurs.
Ce que Waite n’a jamais compris, c’est que Montembeault est avant tout un homme de caractère. Être critiqué publiquement par un ancien entraîneur aurait pu le briser, mais il a choisi de transformer ces attaques en motivation.
Montembeault n’a jamais répondu aux piques de Waite. Il a préféré laisser ses performances parler pour lui.
Ce silence est plus éloquent que n’importe quelle déclaration. Il montre une maturité et un courage qui manquent cruellement à Waite, enfermé dans ses jugements hâtifs et méchants.
La montée en puissance de Montembeault est un triomphe personnel, mais c’est aussi un avertissement pour Waite.
Il est temps de reconnaître ses erreurs et de présenter des excuses. Non seulement à Montembeault, mais aussi aux partisans du Canadien, qui ont été nourris de critiques injustifiées et gratuites, juste parce que Cayden Primeau était son chouchou.
Les éloges de Laine et St-Louis ne laissent aucun doute : Montembeault est devenu bien plus que ce que Waite avait imaginé. Il n’est pas seulement un bon gardien, il est le ciment d’une équipe en quête d’identité.
Le contraste entre Montembeault et Waite est saisissant. D’un côté, un gardien qui a surmonté les obstacles, gagné le respect de ses pairs et trouvé sa place sur la scène internationale. De l’autre, un analyste qui a sous-estimé l’importance du développement humain dans le sport.
Pour Waite, cette histoire est une leçon d’humilité. Pour Montembeault, c’est une victoire éclatante. Et pour les partisans, c’est un rappel que le talent, quand il est nourri de travail acharné, finit toujours par triompher des critiques les plus gratuites
Stéphane Waite devra désormais porter le poids de ses erreurs, tandis que Samuel Montembeault, lui, s’apprête à écrire les prochains chapitres de son histoire, une histoire qui s’annonce plus brillante que jamais.
Comme on dit en bon québécois, dans ta face Steph...