Dans l'ombre, André Roy dévoile un passé obscur, un récit aussi troublant que dérangeant.

Jadis, il était l'incarnation même de la fureur sur la glace, un bagarreur impitoyable dont la réputation faisait frémir les adversaires. Mais derrière son masque de bravoure se dissimulait un secret sinistre, un cocktail dévastateur qui alimentait ses performances sur la glace : café, Redbull et Sudafed.

"Vous n'avez pas idée, le nombre de fois que l'après-midi, quand tu sais que t'affrontes un bon, ça ne dort pas "bin bin". Je visualisais beaucoup, je regardais des combats, je me préparais, ça faisait partie de ma préparation d'avant un match, mais t'étais déjà tellement crinqué à deux heures de l'après-midi. Je faisais ok, je me lève, café, j'arrivais à l'aréna, Sudafed, un Redbull. Faut que tu sois prêt."

Un mélange néaste, une triste potion magique qui lui insufflait le courage nécessaire pour affronter les goons de l'autre équipe soir après soir.

Dans ses confessions, André Roy omet habilement de mentionner les autres substances interdites qui accompagnaient ce breuvage infernal.

Car la vérité, plus sombre encore, réside dans les ombres d'autres "médicaments" qui peuvent mener en enfer. Des substances qui lui procuraient la force brute, la résilience, mais qui grignotaient sournoisement son âme, le plongeant dans un tourbillon de tourments et de désespoir.

Son témoignage, glaçant, résonne comme un avertissement lancé à l'attention d'Arber Xhekaj, jeune espoir du Canadien de Montréal.

Une mise en garde contre les ravages d'un chemin sombre, pavé de substances nocives et de compromis moraux. Car dans le monde brutal des hommes forts de la lNH, la tentation de recourir à de telles "potion magique" est omniprésente, une pression intense qui pèse sur les épaules des athlètes.

Ainsi, il revient à l'équipe, au staff, aux entraîneurs et aux dirigeants de protéger Arber Xhekaj de ce piège, de lui offrir un environnement sain, exempt de toute forme de dopage et de toxicité.

Car la véritable grandeur d'un goon réside dans sa capacité à affronter les défis avec intégrité et détermination, sans recourir à des "artifices néfastes".

Le témoignage troublant d'André Roy est un rappel brutal de la fragilité de l'âme humaine, de la facilité avec laquelle on peut sombrer dans les ténèbres.

Mais c'est aussi un appel à la vigilance, un cri d'alarme pour que l'histoire ne se répète pas, pour que les jeunes talents ne soient pas sacrifiés sur au nom des poings et de la bagarre.

Dans cette bataille pour la préservation de l'intégrité de Xhekaj et de sa santé, Georges Laraque devient essentiel : Fort de son expérience, de sa sagesse et de son engagement envers un sport propre, Laraque est appelé à devenir le gardien vigilant des jeunes comme Arber Xhekaj.

Laraque a déjà pris Xhekaj sous son aile et doit continuer à lui éclairer le chemin, tout en le protégeant.

Alors que le combat du 7 avril contre Matt Rempe se profile à l'horizon, l'ombre des tentations plane dangereusement.

La pression, les attentes, les enjeux financiers en lien avec son nouveau contrat, tout cela peut conduire à des décisions irréfléchies, à des choix regrettables. Il est impératif que Xhekaj ne succombe pas à la tentation de se "gonfler" artificiellement, de chercher un avantage injuste au détriment de sa santé et de son intégrité.

Les négociations pour son prochain contrat, sujet brûlant sur toutes les lèvres, ne doivent pas obscurcir sa vision ni éclipser sa raison. Xhekaj doit faire preuve d'une vigilance constante, d'une discipline inébranlable, pour protéger non seulement sa carrière, mais surtout sa santé physique et mentale.

Georges Laraque doit vraiment protéger Xhekaj. Son rôle dépasse celui du simple mentor: il est le protecteur, le guide, le grand frère...

Prions pour que Xhekaj ne tombe pas dans le cocktail néfaste d'André Roy...

Votre Voix