Nous sommes tannés. Tannés que St-Louis traite ses jeunes talents...comme des chiens...
Hier soir encore, une scène des plus surprenantes s'est déroulée sur la glace. Juraj Slafkovsky, jeune espoir plein de potentiel, a été contraint de faire face à une situation pour le moins déconcertante.
Le joueur s'est retrouvé dans la niche de Martin St-Louis, un entraîneur reconnu pour son autorité, mais aussi pour ses méthodes parfois contestées envers les jeunes. Juste parce que Slafkovsky est indisciplinée, St-Louis lui a fait réchauffer le banc.
Ce n'était pas la première fois que Slafkovsky se retrouvait dans une position délicate à cause de ses pénalités. En effet, le jeune joueur est souvent pointé du doigt pour son manque de discipline sur le terrain.
Pourtant, nombreux sont ceux qui soulignent que cette sévérité semble s'abattre principalement sur les épaules des jeunes talents en devenir, tandis que les vétérans bénéficient d'une certaine clémence.
Cette disparité de traitement n'a pas échappé aux fans, ni même aux journalistes qui couvrent les activités du CH. Arber Xhekaj et bien d'autres jeunes talents se sont aussi vus parfois relégués au rang de simple pion dans le jeu de St-Louis, tandis que les vétérans bénéficient d'un traitement de faveur, presque royal.
Josh Anderson, Brendan Gallagher, Joel Armia, et d'autres vétérans nuisibles, échappent aux foudres de l'entraîneur, malgré leurs frasques répétées sur le terrain.
Cette impunité apparente commence à susciter une certaine frustration, non seulement chez les joueurs concernés, mais aussi au sein de la presse sportive et partisans qui n'ont pas une poignée dans le dos. Martin St-Louis a peur des vétérans, alors il se venge sur ses jeunes.
Cette injustice flagrante remet en question l'équité et la cohérence des décisions prises dans la tête du coach. Alors que les jeunes talents sont traités avec une rigueur extrême, les vétérans semblent bénéficier d'un passe-droit, alimentant ainsi un sentiment de mécontentement grandissant sur les réseaux sociaux.
Il devient impératif pour Martin St-Louis et son équipe d'entraîneurs de réévaluer leur approche et de garantir un traitement équitable à tous les joueurs, peu importe leur âge.
Car tant que cette injustice sera aussi flagrante, le mécontentement continuera d'augmenter, menaçant l'harmonie et la cohésion dans le vestiaire.
La situation est d'autant plus ironique que Martin St-Louis a été engagé pour mener la reconstruction de l'équipe. On l'a choisi pour insuffler un nouvel esprit, pour guider les jeunes talents vers l'excellence et construire une équipe à partir des jeunes. Cependant, ses méthodes semblent contradictoires avec cet objectif.
En agissant comme s'il dirigeait une équipe déjà prête pour la Coupe Stanley, St-Louis montre un manque de courage et d'audace dans sa gestion. Il semble craindre de froisser les vétérans, de remettre en question leur autorité ou de leur imposer des standards de conduite équivalents à ceux exigés des jeunes joueurs.
Cette approche frise le ridicule. Elle ne correspond ni aux attentes des fans ni à l'objectif de reconstruction de l'équipe.
Au contraire, ce manque de courage et de leadership jette un voile d'incertitude sur l'avenir de l'équipe avec St-Louis qui devrait signer une prolongation de contrat cet été, lui dont la présente entente se termine le 1er juillet 2025.
Il est difficile d'envisager une progression significative lorsque les décisions sont prises avec une telle timidité, une telle peur envers les vétérans et une telle injustice envers les jeunes.
Ce manque de courage nous pue au nez. Il est temps que St-Louis et son équipe d'entraîneurs prennent conscience de l'importance de leurs actions et de l'impact qu'elles ont sur l'ensemble de l'équipe à lomg terme.
Si St-Louis n'est pas capable de faire preuve de leadership, d'équité et de détermination pour mener cette équipe vers un avenir prometteur, sans craindre de froisser quelques egos de vétérans au passage, alors il n'est pas l'homme de la situation.