Thatcher Demko vit actuellement un véritable cauchemar à Vancouver, un peu comme celui de Carey Price à Montréal quand tout allait bien pour lui avant que Chris Kreider ne vienne briser sa carrière en éclatant son genou.
Mais qu'est-ce qui arrive au gardien numéro un des Canucks?
Pourquoi tout semble s'écrouler autour de lui?
Thatcher Demko, c'est le gars sur qui Vancouver misait gros.
Après tout, s’il avait été en pleine forme lors des dernières séries, on peut parier que les Canucks auraient eu un meilleur sort qu'une élimination rapide contre les Oilers.
Mais voilà, Demko traîne une blessure mystérieuse qui semble aussi têtue qu’un lundi matin.
On ne sait pas exactement ce qu’il a, et même le plus réputé des journalistes de la LNH, Elliotte Friedman, ne semble pas avoir toutes les réponses.
Selon lui, « Il devra apprendre à jouer avec. »
Une phrase qui sonne comme une condamnation pour tout gardien de but qui se respecte.
Les Canucks ont probablement forcé Demko à revenir trop tôt en espérant que leur gardien vedette ferait des miracles en séries éliminatoires.
Mauvais calcul!
En le poussant à jouer malgré la douleur, ils ont peut-être aggravé la situation.
Pour Friedman, cela a conduit l’équipe à repenser sa gestion du gardien.
Il rapporte que « Une des choses que je pense qu'ils vont faire à cause de cette décision, c'est qu'ils vont changer la façon dont Demko s'entraîne. »
Les Canucks veulent éviter de le surmener à l'entraînement, et c’est probablement une bonne idée.
Ça vous rappelle quelque chose?
Carey Price, évidemment!
Price a lui aussi connu des hauts et des bas avec des blessures.
En 2014, alors qu'il était en pleine forme, un certain Chris Kreider des Rangers de New York est venu le heurter violemment en plein élan.
Ce jour-là, les espoirs de Coupe Stanley des Canadiens de Montréal se sont envolés aussi vite que Price a quitté la glace.
Depuis, le genou de Price n'a jamais vraiment été le même, et sa carrière est devenue une lutte constante contre la douleur et les attentes.
Mais les déboires de Carey Price ne se sont pas arrêtés là.
La douleur persistante et les blessures l’ont poussé à consommer des analgésiques pour pouvoir continuer à jouer, et cela l’a mené sur un chemin sombre de dépendance aux médicaments et d’abus d’alcool.
Lui-même a admis que c’était devenu un problème sérieux qui l’a forcé à demander de l’aide et à entrer dans le programme d’assistance aux joueurs de la LNH.
Il a expliqué : « C’est l’un des pas les plus difficiles à franchir pour briser de mauvaises habitudes, c’est de réaliser qu’on a besoin d’aide. »
Thatcher Demko pourrait se retrouver dans une situation similaire s’il n’est pas vigilant.
Jouer avec une blessure chronique et souffrir physiquement nuit après nuit peut facilement mener à la prise d’analgésiques, puis à une spirale de dépendance.
Les Canucks devront être extrêmement attentifs à sa gestion et offrir tout le soutien nécessaire pour qu’il ne tombe pas dans le même piège que Price.
Demko est un gardien de grande qualité, capable de faire des arrêts spectaculaires et de porter son équipe sur ses épaules.
Mais à quoi sert tout ce talent si les blessures viennent tout gâcher?
Espérons que la situation se règle pour Demko et qu’il échappe à la malédiction qui semble poursuivre les gardiens étoiles.
Parce qu'on ne veut pas d'un autre grand talent réduit à une lutte contre ses propres démons plutôt que contre l'adversaire sur la glace.
Alors, Thatcher, accroche-toi et garde la tête haute!
Personne ne veut te voir suivre le même chemin que Price, surtout pas les fans des Canucks qui comptent sur toi pour des arrêts spectaculaires et des vols de matchs à toi tout seul.
Prends soin de tes genoux, de ta tête, et n'oublie pas que dans cette ligue, tout peut changer en un clin d'œil.
Après tout, même dans un cauchemar, il y a toujours un moment où on se réveille et on décide d’écrire une nouvelle histoire… et ça, c’est toi qui tiens le crayon!
Amen