Dans les coulisses de la LNH, une rumeur tenace circule au sujet du directeur général des Canadiens de Montréal, Kent Hughes, et de ses exigences apparemment démesurées concernant le gardien Jake Allen.

Selon Elliotte Friedman, Hughes chercherait à maximiser la valeur d'Allen pour son équipe.

Certaines sources affirment même que Kent Hughes demande un choix de deuxième ronde minimum dans toute négociation impliquant le vétéran gardien de but.

La réputation de Hughes en tant que négociateur féroce est connue de tous. Mais cette fois-ci, certains se demandent s'il ne va pas trop loin dans ses demandes.

La spéculation s'intensifie sur le fait que le DG des Canadiens ne serait pas disposé à retenir une partie du salaire d'Allen, ce qui ajouterait un obstacle supplémentaire pour les équipes potentiellement intéressées.

S'il retient du partie du salaire, Kent Hughes est alors encore plus gourmand.

La question qui se pose alors est de savoir si Kent Hughes tente délibérément d'extorquer les équipes à la recherche d'un gardien.

Elliotte Friedman a bel et bien utilisé le mort "extorquer". Dans sa récente sortie à "Hockey Night in Canada", Friedman a employé cette expression,  soulevant la possibilité que Hughes adopte une approche très agressive dans le but de maximiser le retour potentiel pour Jake Allen.

«Les équipes qui ont un surplus de gardiens... elle le savent. Elles sont très gourmandes, surtout s'il y a retenue de salaire."

«Les équipes qui cherchent des gardiens sentent qu'elles sont quelque peu extorquées.»

Cela soulève naturellement des interrogations sur la stratégie de négociation de Hughes. Certaines personnes estiment que c'est une tactique audacieuse visant à tirer le meilleur parti possible d'une situation où la demande de gardiens de qualité est élevée.

D'autres, cependant, critiquent cette approche, la qualifiant d'excès de gourmandise qui pourrait éloigner les équipes intéressées et compliquer la transaction.

Surtout qu'on parle de Jake Allen, un gardien sur la fin, surpayé et inconstant comme jamais.

Il sera intéressant de voir si Kent Hughes maintiendra ses exigences élevées ou si, à la lumière des réactions du marché, il devra ajuster sa stratégie pour conclure une transaction à moins gros prix, mais qui va enfin libérer la place pour le tandem Montembeault-Primeau.

À suivre...

Votre Voix