Le directeur général du Canadien de Montréal, Kent Hughes, se trouve dans une situation pressante sur le marché des transactions, alors que son équipe montre des lacunes importantes du côté droit de sa défensive.
Hughes aurait identifié le besoin critique d’ajouter un défenseur droitier capable d’évoluer dans le top-4. Cependant, trouver la perle rare sur le marché des transactions s’annonce plus complexe que prévu.
Hughes avait initialement sa priorité sur Rasmus Andersson, le défenseur des Flames de Calgary, reconnu pour sa solidité, lui qui est un véritable mur dans son territoire et qui a déjà obtenu 9 points en 7 matchs.
Les médias de Calgary affirment même qu'il mérite le Norris pour le mois d'octobre. Avec son salaire de 4,5 M$ jusqu'en 2026, Kent Hughes peut oublier ça.
Malheureusement pour le Canadien, le fort début de saison des Flames a refroidi toute possibilité de transaction. Calgary hésite désormais à bouger un joueur aussi important dans sa défense, à moins d’une offre irrésistible, ce qui met Hughes dans une situation impossible.
Une autre piste étudiée mène à Cody Ceci, un défenseur disponible à San Jose, une équipe en reconstruction visant le bas du classement.
Mais Ceci traîne la réputation d’être un défenseur instable dans son territoire, pour ne pas dire qu'il est un véritable danger public.
Avec son contrat à 3,25 M$ qui expire à la fin de la saison, il pourrait représenter une solution temporaire. Mais la fragilité défensive de Ceci ne répondrait pas nécessairement aux besoins de stabilité que le Canadien recherche.
Hughes a également exploré la piste de Rasmus Ristolainen des Flyers de Philadelphie, un défenseur droitier autrefois prometteur mais devenu un indésirable.
Le problème? Son salaire de 5,1 M$ par saison jusqu’en 2027, difficile à absorber pour le Canadien. Ristolainen, désormais relégué à un rôle en troisième paire avec l'une des pires équipes de la LNH, ne justifie plus une telle dépense, ce qui rend cette option peu probable.
Malgré les obstacles, Kent Hughes n’a pas l’intention de rester les bras croisés. Avec 12 choix au prochain repêchage, dont sept dans les trois premiers tours, et une solide banque d’espoirs, le Canadien dispose des ressources nécessaires pour conclure un échange.
Surtout s'il s'agit d'une équipe en reconstruction comme les Sharks ou les Flyers.
Malheureusement, selon Frank Seravalli, les prix sont élevés en ce début de saison, car la majorité des équipes ne souhaitent pas bouger des défenseurs aussi tôt.
Pierre LeBrun a confirmé cette tendance en expliquant que Hughes avait déjà amorcé des discussions préliminaires avec plusieurs équipes.
« Hughes est ouvert à l'idée de bouger rapidement pour secouer ses troupes », a indiqué LeBrun, insistant sur le fait que le DG est conscient que l’équipe doit réagir rapidement.
Actuellement, le Canadien compte seulement quatre défenseurs droitiers en santé: David Savard, Justin Barron, Gustav Lindstrom et Logan Mailloux.
Avec Kaiden Guhle, un gaucher qui comblait parfois cette lacune à droite, à l'infirmerie pour une durée indéterminée, la situation devient critique.
Il est évident que l’état-major du Canadien considère une transaction comme essentielle pour éviter que l’équipe ne s’enlise davantage après un départ décevant de deux victoires en sept matchs.
Kent Hughes est désormais confronté à un défi majeur. Il doit non seulement trouver un défenseur capable de stabiliser sa brigade défensive, mais il doit aussi le faire sans hypothéquer l’avenir du club en sacrifiant trop ses choix ou ses espoirs.
Avec peu de solutions disponibles sur le marché, et une pression grandissante de la part des partisans et des médias, Hughes devra agir rapidement et intelligemment pour redresser la situation.
Dans la tête de Hughes, le Tricolore ne peut se permettre de perdre davantage de terrain au classement. Il fait que sinon, c'est son ami Martin St-Louis qui va ramasser toute la chaleur des médias.
Kent Hughes veut aider son coach, mais à quel prix?