Jean-Charles Lajoie affirme que Samuel Montembeault et son agent Paul Corbeil ont été "manipulés" par Kent Hughes dans les négociations pour son nouveau contrat.
Selon l'animateur de TVA Sports, la rotation à trois gardiens avait comme principal objectif de faire baisser la valeur du Québécois.
Car s'il avait joué davantage de matchs, sa valeur aurait augmenté et Hughes n'aurait pas eu le choix de lui accorder le contrat de 4 ans que désirait le clan Montembeault.
Les propos de Lajoie sont très questionnants et si telle est la réalité, il faudra arrêter de dire que Kent Hughes est un DG "humain". Car si on se fie aux propos de "JIC", Kent Hughes a été un véritable requin dans ce dossier.
Voici les propos de Lajoie (crédit: TVA Sports):
"Clairement, Sam était pris dans un étau lors de ses négociations. Le ménage à trois a été l’égal du supplice de la goutte d’eau pour le clan Montembeault.
Hughes a joué avec leurs nerfs sous la complicité de Martin St-Louis. N’accorder qu’un seul départ par semaine à Monty était ridicule, mais en contre-partie, cela a bien servi la cause de l’équipe.
On ne voulait catégoriquement pas s’entendre pour plus de trois ans avec Sam et on ne voulait pas que ça coute beaucoup plus que 3 millions par saison. Kent Hughes a encore gagné sur toute la ligne dans cette négociation."
Wow. On parle d'accusations en bonne et due forme. Dans le fond, Lajoie parle d'un "complot" liant Martin St-Louis à Kent Hughes pour faire baisser la valeur de Montembeault le plus possible.
Les dirigeants du CH savaient que Montembeault voulait absolument rester à Montréal. Après tout, le Québécois avait déjà affirmé qu'il avait refusé de partir tout seul avec sa blonde dans le sud à 22 ans, car il avait peur de trop s'ennuyer de ses parents.
Hughes savait que Montembeault ne se plaindrait pas de la rotation à trois, car il est un "bon petit gars bien élevé". En le faisant jouer un match sur trois, on n'a pas accordé à Montembeault la chance de se prouver davantage et d'améliorer ses statistiques globales en carrière qui partaient de loin.
Bref, le plan a marché à merveille, car au final, Kent Hughes a pu signer le Québécois à rabais. Très très fort de la part du directeur général du Canadien de Montréal. Mais était-ce une technique loyale?
Tous les coups sont permis dans la "business du hockey". Mais si tout est permis, qu'on envoie Jake Allen à Laval. Car si Hughes nous dit qu'humainement, il ne peut pas faire ça, nous ne le croirons pas.
Pas après avoir fait son "shark" avec Samuel Montembeault...