- Tous les extraits importants de l'entrevue de Jonathan Drouin...

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- Un jour..

- On fera un film sur Joe..

- Espérons que ça se termine avec une Coupe Stanley...

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«Tout au long de l'année, j'ai eu des problèmes d'anxiété, des problèmes d'insomnie. Ça fait plusieurs années que je vis ça. Mais cette semaine-là a été une semaine qui a été difficile. Je suis tombé malade, je n'avais aucune énergie pour jouer au hockey. Je me rappelle encore que je suis sorti de la période d’échauffement cette journée-là, je n'avais aucune énergie pour jouer au hockey, aucune force dans mon physique, mentalement aussi. 

«C’est vraiment là que j’ai décidé de prendre du recul du hockey et prendre soin de moi. J’ai demandé de l’aide pour l’anxiété, pour l’insomnie. Je suis bien content d’avoir fait ça."

«Au début, tu ne sais pas c’est quoi, je n’avais aucune idée comment traiter ça. Les gens m’approchaient et me disaient que c’est correct d’aller chercher de l’aide. J’avais de la misère à accepter ces choses-là. (...) C’était le moment pour moi de prendre du recul du hockey.» 

«Il y avait des larmes. J’avais joué 46 ou 48 matchs. Il restait une semaine ou deux avant que les séries ne commencent. C’était difficile pour moi de quitter tout le monde juste avant les séries. C’est pour ça que tu joues au hockey. J’ai fait toute la saison pour jouer en séries. Mais pour moi, j’ai frappé un mur dans le sens où ça ne fonctionnait plus pour moi, le hockey. C’était le temps de prendre un temps de recul et d’apprécier la vie.»  

«Je suis vraiment content de ma décision. Il y a des moments qui étaient plus difficiles que d’autres. (...) Je me rappelle la série contre Vegas, où je voulais retourner jouer au hockey un peu. J’avais pris ma décision et je suis resté avec.»  

«C’est toujours le fun de revenir à l’aréna où je suis habitué d’être. Ça me rappelle des souvenirs, des beaux petits moments. (...) Si je revenais jouer au hockey, c’était avec les Canadiens à moins que je me fasse échanger, ce n’est pas dans mon contrôle. Je voulais rester avec l’équipe ici, on a un bon groupe. Mon ancien entraîneur du junior est ici. Je veux jouer ici pour longtemps encore.»  

«Le premier match de l'année, j’essaie de ne pas trop y penser. De continuer mon été. Mais c’est sûr que cette soirée-là sera spéciale pour moi, de revenir jouer au hockey et je ne suis pas inquiet que la foule va me donner un bel applaudissement. Ça va être une belle soirée.»

«Je n’ai pas joué avec Caufield encore. Quand il lance, il a une chance de marquer. Tu as ce sentiment. Toffoli l’a un peu. Je ne peux pas t’en nommer 15 dans la Ligue nationale. Lui, il l’a déjà un peu. Je l’ai regardé pendant les séries, quand il est sur le point de lancer, t’as un feeling qu’elle va rentrer.»  

«On a vraiment une bonne équipe, si tu regardes les noms à l’attaque, Anderson, Dvorak, Suzuki, Caufield, Toffoli, la liste est tellement longue. On a une profondeur qui est rare dans la LNH. Même à la défense avec un gars comme Savard. On perd Shea Weber, notre leader, mais tu le remplaces quand même par le même genre de défenseur, qui a gagné une coupe à Tampa.»  

«C’est profiter du moment, avoir du plaisir. Pour moi, c’est devenir meilleur chaque jour, c’est le cliché. Mais il y avait des journées où le plaisir n’était pas là, où il y avait trop de choses qui se passaient dans ma tête. Ça fait quelques mois qu’il ne se passe plus rien dans ma tête, je vais à l’entraînement, je vais sur la glace. J’ai du plaisir avec tout ça et j’ai hâte de revenir dans le groupe, de voir tous les gars ensemble. C’est pour ça qu’on joue au hockey, c’est pour se tenir ensemble, c’est de vivre de beaux moments.  

«J’ai bien hâte de retourner à ça.»  

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