Justin Barron a connu un match catastrophique hier soir, et il est difficile de se voiler la face : son échec est devenu celui de Kent Hughes.
C'est simple. Barron joue avec la rondelle comme si elle était une patate chaude. Pour défeneur perçu jadis comme un espoir de premier plan, la situation actuelle ne peut être qualifiée que de cauchemardesque pour le DG du CH.
Barron traverse des moments extrêmement difficiles au sein de l’organisation du Canadien de Montréal, et les doutes sur son avenir sont plus forts que jamais.
Le contraste entre les attentes initiales et la réalité sur la glace donne des frissons dans le dos.
Barron n'est tout simplement pas capable de jouer défensivement. Les autres équipes l'ont compris.
Pas robuste pour une cenne, jamais positionné comme il se doit, Barron est un danger public quand il est dans son territoire.
Kent Hughes, qui avait cru réaliser une excellente transaction en envoyant Artturi Lehkonen au Colorado Avalanche en échange de Barron et d’un choix de deuxième ronde, doit se cogner la tête sur les murs aujourd’hui.
Il sait à quel point cette décision était une grave erreur.
Alors que Lehkonen est devenu un joueur clé pour l’Avalanche (blessé, son absence fait tellement mal au Colorado en ce moment), Barron, lui, peine à se tailler une vraie place à Montréal.
La seule raison qu'il n'a pas été envoyé à Laval est parce qu'il devait passer par le ballottage. Ses performances inconstantes, surtout au niveau défensif, sont de plus en plus difficiles à justifier.
Hier soir, Barron a multiplié les erreurs, accumulant les revirements et montrant des faiblesses flagrantes dans sa couverture défensive.
Il a joué de manière hésitante, n’apportant ni la stabilité ni l’impact attendu pour un défenseur de la LNH. Ce match est venu s’ajouter à une série de performances décevantes qui ne font que confirmer ce que beaucoup commencent à penser : Justin Barron n’a pas le niveau pour s’établir comme un défenseur régulier dans la LNH.
L’échec de Barron n’est pas seulement celui d’un joueur, mais aussi celui de Kent Hughes, qui s'est fait voler par le Colorado.
Aujourd’hui, la valeur marchande de Barron est en chute libre, et les comparaisons avec Lehkonen sont de plus en plus sans pitié.
Le Colorado n'aurait jamais gagné la Coupe Stanley en 2022 sans Lehkonen. Hughes s’est fait passer un « citron » par l’Avalanche.
Les critiques ne viennent pas seulement des partisans et des journnalistes. On voit bien que les coéquipiers de Barron sont tanné de son jeu erratique.
Les commentaires négatifs viennent de son propre banc, où l'on voit souvent les autres joueurs le réprimander pour ses erreurs.
Jordan Harris faisait un bien meilleur travail à droite de la 3e paire et ce, même s'il ne s'agissait pas de son côté naturel.
Harris n'avait peut-être pas d'identité, mais au moins, il ne faisait pas d'erreurs. Barron, lui, n'est pas seulement en train de stagner. Il régresse..
Pour Kent Hughes, l’heure de vérité approche. Il devra très probablement chercher à se racheter en transigeant le défenseur qu’il a lui-même obtenu.
Mais la réalité est cruelle : Justin Barron n’aura jamais la valeur d’un Artturi Lehkonen, et il est absolument impossible que Hughes puisse récupérer un joueur de calibre similaire en échange de Barron.
Le pire dans tout ça est que le directeur général n'avait même pas la pression d'échanger Lehkonen puisqu'il devenait agent libre avec restriction.
Une bourde monumentale de la part de Hughes, qui se retrouve maintenant dans une situation embarrassante, où il devra assumer l’échec de cette transaction et trouver un moyen de limiter les dégâts.
Il devient de plus en plus évident que l'avenir de Barron à Montréal est compromis.
Les partisans ont perdu espoir, et il semble inévitable que Hughes ait ausi perdu tout espoir que Barron devienne le défenseur qu'il pensait.
Le DG du CH ne se le pardonnera jamais.