Est-ce que nous avons un Valeri Nichushkin 2.0 à Montréal?
Juraj Slafkovsky serait un Nichushkin en version améliorée selon l'ancien joueur des Stars de Dallas qui a évolué avec le Russe.
Voici les propos de Roussel sur les ondes du 98,5 FM.
«Si on pousse l’analyse un peu plus loin... J’ai joué avec Valeri Nichuskin à ses débuts à Dallas. Et quand je regarde Slafkovsky, je vois les mêmes affaires que je voyais avec Valeri. Un joueur énorme, avec de bonnes mains. Il est gros, costaud, mais Nichuskin à l’époque ne comprenait pas encore la game. Quand je repense à certains scénarios, je pense que Slafkovsky est peut-être un peu en avance. Valeri, ça lui a pris du temps...»
Intéressant. Surtout quand on pense que Dallas a fait la grave erreur de soumettre le Russe au ballottage. Le Colorado n'en demandait pas tant. Si on est honnête, l'Avalanche n'aurait jamais gagné la Coupe Stanley sans lui.
De savoir que Slafkovsky est encore meilleur que Nichushkin est vraiment encourageant. Cela prend énormément de temps...pour les joueurs énormes physiquement.
Tage Thompson était la référence numéro un. Nous avons maintenant Valeri Nichushkin. Cela fait plus de sens que Jaromir Jagr. Vous vous souvenez quand Nick Bobrov avait le culot de dire qu'il avait sélectionné le futur Jagr? Cela ne faisait tout simplement pas de sens.
Disons que Thompson et Nichushkin font plus de sens. Surtout, Slafkovsky a une tête sur les épaules. Il ne sera pas entremêlé à des controverses sans fin. Inutile de vous rappeler que Nichushkin a dû quitter le Colorado en pleines séries la saison dernière car une femme trop intoxiquée est parti en ambulance. Cette demoiselle avait passé la nuit dans la chambre d'hôtel du Russe. Disons que cela ne risque pas d'arriver avec "Slaf".
On peut dire ce qu'on veut de la sélection du Slovaque, mais quel garçon bien élevé. Ça fait partie de ses forces. On se souvient d'Alex Galchenyuk à ses premières années à Montréal et on se dit que Slafkovsky est un ange tombé du ciel.
Surtout, sa famille laisse le CH le développer sans tenter de s'impliquer négativement comme le père de Galchenyuk qui envoyait des textos à son fils entre les périodes. Michel Therrien avait dû confisquer le téléphone du jeune tellement il était tanné.
Slafkovsky est un garçon bien élevé. Il faut le dire haut et fort...