Sidney Crosby ne veut pas partir. Il a répété à maintes reprises qu’il souhaitait terminer sa carrière à Pittsburgh.
Mais ce qu’il refuse de voir, c’est que Kyle Dubas est en train de détruire tout ce qui restait de compétitif chez les Penguins.
Le directeur général pense que Sidney Crosby a une poignée dans le dos.
Alors que la vente de feu est bien entamée à Pittsburgh, Dubas essaie encore de faire croire à son capitaine qu’il vise la Coupe Stanley.
C’est un mensonge grossier, un manque de respect flagrant, et surtout une trahison envers Crosby.
Dubas sait que les Penguins sont en ruines. Mais plutôt que d’assumer la reconstruction, il tente de maquiller son plan en prétendant qu’il peut encore entourer Crosby d’un groupe compétitif.
Le problème? Toutes ses décisions depuis son arrivée sont une catastrophe.
Dubas a ruiné Pittsburgh avec des décisions catastrophiques
Depuis qu’il a pris le contrôle des Penguins en 2023, Kyle Dubas n’a fait qu’empirer la situation avec des contrats aberrants et des transactions désastreuses.
Les pires contrats de l’histoire récente de la LNH.
Tristan Jarry – 5 ans, 5,375 M$ par saison
Un gardien inconstant et fragile qui a été mis au ballotage cette année.
8 victoires en 20 matchs, une moyenne de 3,26 et un taux d’arrêts de .886.
Son contrat, garanti jusqu’en 2028, étouffe la masse salariale des Penguins.
Ryan Graves – 6 ans, 4,5 M$ par saison
Un défenseur de troisième paire payé comme un top-4.
Il a été rayé de la formation à 15 reprises cette saison.
Zéro point en 31 matchs. Une catastrophe absolue.
Sous contrat jusqu’en 2029.
Ces deux contrats empêchent Pittsburgh de faire des ajouts significatifs. Une gestion désastreuse.
Des échanges ridicules qui ont tué l’équipe
Dubas n’a pas seulement signé de mauvais contrats, il a aussi vidé Pittsburgh de ses meilleurs joueurs.
L’échange catastrophique de Jake Guentzel est catastrophique.
Guentzel était le seul ailier élite de Crosby. Son départ a marqué la fin des espoirs de son capitaine.
Échangé aux Hurricanes de la Caroline en retour de :
Michael Bunting (joueur de soutien)
Ville Koivunen (espoir correct, sans plus)
Vasily Ponomarev (pas un top prospect)
Cruz Lucius (autre espoir moyen)
Un choix de deuxième tour en 2024
Aucune étoile, aucun choix de premier tour. Un échec total..
L'échange d'Erik Karlsson
L’acquisition d’Erik Karlsson par Kyle Dubas a été un désastre total pour les Penguins.
Son incapacité à défendre, son impact limité en avantage numérique et son contrat colossal de 11,5 millions $ par saison jusqu’en 2027 ont plombé Pittsburgh, empêchant toute amélioration réelle de l’équipe.
Dubas a sacrifié un choix de premier tour en 2024 dans cette transaction, un choix que les Sharks de San Jose ont utilisé pour repêcher le défenseur prodige Sam Dickinson au 11ᵉ rang, un jeune talent prometteur qui aurait pu grandement aider à la reconstruction des Penguins.
En plus du choix de premier tour 2024, les Penguins ont également donné Jeff Petry, Mikael Granlund et Casey DeSmith pour libérer de l’espace salarial et obtenir Karlsson.
Ironiquement, Petry a été échangé de San Jose à Montréal, et Granlund, considéré comme un boulet à Pittsburgh, a connu une renaissance avec les Sharks, accumulant plus de 60 points en 29 matchs dès sa première saison complète à San Jose.(45 points en 52 matchs cette année).
Il a été échangé à Dallas aujourd'hui pour un choix de 1ère ronde et de 4e ronde. Cela veut donc dire que Kyle Dubas a en fait sacrifier deux choix de première ronde pour Karlsson.
Pendant ce temps, le Suédois a été une énorme déception, affichant un différentiel négatif et une incapacité flagrante à s’intégrer dans le jeu structuré des Penguins.
Ce qui devait être un coup de maître pour revitaliser l’équipe s’est transformé en l’un des pires mouvements de l’histoire récente des Penguins, une décision qui coûtera cher pour plusieurs années encore.
L’échange de Brayden Yager pour Rutger McGroarty
Dubas a échangé son propre choix de premier tour 2023 (14e), Brayden Yager, en retour de Rutger McGroarty.
McGroarty n’a toujours pas joué un seul match dans la LNH et a complètement "choké" son camp d'entraînement. Rien de garanti.
Yager était l’un des seuls bons espoirs des Penguins.
L’échange de Marcus Pettersson et Drew O’Connor
Deux joueurs solides et productifs, sacrifiés pour des miettes :
Vincent Desharnais (défenseur de profondeur)
Danton Heinen (ailier de troisième trio)
Melvin Fernstrom (prospect anonyme)
Un choix de premier tour de Vancouver (celui appartenant aux Rangers, top 13 protégé, donc tardif)
Encore une fois, aucun joueur impactant.
L’échange de Lars Eller à Washington
En retour de :
Un choix de troisième tour en 2027
Un choix de cinquième tour en 2025
Un échange insignifiant qui n’aide en rien Pittsburgh.
L’échange de Reilly Smith aux Rangers
Smith était un ailier offensif capable de produire, mais Dubas l’a donné contre :
Un choix de deuxième tour en 2027
Un choix conditionnel de cinquième tour
Un autre actif liquidé sans aucun retour immédiat.
Dubas se fout de Crosby, et Crosby le laisse faire.
Avec 30 choix au repêchage dans les trois prochaines années, Dubas prépare une reconstruction à long terme. Mais il refuse de l’admettre.
Il ose regarder Crosby en face et lui mentir en lui faisant croire qu’il peut encore gagner. C’est une trahison.
Pendant ce temps, Crosby refuse de voir la vérité en face.
Il refuse de demander un échange.
Il s’accroche à un rêve qui n’existe plus.
Les Penguins ne feront pas les séries cette année.
Les Penguins ne feront pas les séries l’an prochain.
Les Penguins ne feront pas les séries avant des années.
Crosby va finir sa carrière dans l’anonymat, dans une équipe qui ne vaut plus rien.
Et le pire? C’est sa faute.
Dubas a tout ruiné… mais se pense un génie
Il a vidé l’équipe de ses meilleurs joueurs.
Il a accumulé des mauvais contrats.
Il a saboté les dernières années de Crosby.
Et maintenant, il prétend encore que l’équipe peut gagner?
C’est une blague.
La réalité est simple : Dubas reconstruit, mais n’a pas le courage de l’admettre.
Et Crosby, lui? Il laisse faire.
Sidney Crosby avait encore une chance de rêver à la Coupe Stanley.
Mais tant qu’il restera à Pittsburgh, ce rêve est mort.