Une bagarre générale entre les Bruins de Boston et le Canadien de Montréal qui a été sortie des archives nous donne des sueurs froides dans le dos.

Cela nous rappelle à quel point les rivalités dans la LNH n'existent plus. Quand on voit à quel point les joueurs du CH sont sortis tellement mous contre les Bruins samedi soir dernier, on se dit qu'il n'y a plus de fierté.

En 1986, les gars étaient prêts à laisser leurs vies sur la glace. Nick Suzuki a affirmé aux journalistes que la performance de samedi dernier était inacceptable et d'avoir été aussi mous devant leurs plus grands rivaux était honteux.

Est-ce nous ou ça fait déjà plusieurs fois que le capitaine sort devant les médias pour nous dire que la prestation de l'équipe n'était pas acceptable?

Misère de misère. Il serait temps que Nick Suzuki se mette en colère comme son coach. On entend Suzuki et on a peine à l'imaginer en train de faire un discours enflammé pour rallier les troupes.

Trop mou? Trop jeune? Trop neutre? Pas assez émotif?

Est-ce que Brad Marchand avait raison en affirmant que Suzuki était trop jeune pour être capitaine? La question mérite d'être posée. On a l'impression que Suzuki peine à sortir le meilleur de ses coéquipiers d'un point de vue émotif. 

Est-ce en lien avec sa jeunesse? Il ne veut pas froisser les vétérans en haussant le ton? Ou est-ce en lien avec sa personnalité un peu beige, inodore, incolore...neutre...

Heureusement que Nizk Suzuki n'était pas le capitaine du CH en 1986. Il n'aurait pas fait long feu. On se demande vraiment ce qu'il aurait fait dans cette situation. Les rivalités étaient tellement vives, tellement intenses, qu'il fallait un capitaine prêt à enflammer les troupes avant de sauter sur la glace.

Nick Suzuki doit prouver que c'est lui l'homme de la situation. Aujourd'hui, Martin St-Louis a donné un entraînement punitif car Suzuki n'est pas capable d'être dur envers ses coéquipiers.

On espère qu'il a compris le message. On ne lui demande pas de se battre ou de sauter dans le tas d'une bagarre générale. On veut juste qu'il nous prouve qu'il est le vrai capitaine de ce bâteau.

Un bâteau qui coule un peu plus de jour en jour. À Suzuki de le redresser...

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