La fenêtre s'est refermée à Tampa Bay.

Tout le monde peut le voir. Le Lightning ne pourra plus compétitionner pour la Coupe Stanley. Même le journaliste de Sportsnet, Elliotte Friedman, affirme que les joueurs semblent amochés et fatigués, même après un été complet de repos. (après avoir été éliminé par les Leafs en première ronde.)

Les trois finales de suite ont fini par avoir raison du physique de certains joueurs. Surtout, cette équipe ne rajeunit pas avec les Stamkos (33 ans), Hedman (32 ans), Kucherov (30 ans) et compagnie. 

Si Julien Brisebois est assez brillant, il comprend que la fenêtre est refermée et qu'il doit entreprendre une reconstruction complète. Voilà pourquoi il ne voulait pas négocier avec Steven Stamkos pour une prolongation de contrat maintenant. Voilà pourquoi il a affirmé qu'il devait attendre de voir où allait se retrouver son équipe au classement. 

Brisebois est un homme brillant (à part la fois où il a obtenu Tanner Jeannot pour des choix de 1ère, 2e, 3e, 4e et 5e ronde). Il sait qu'il doit tout détruire pour tout reconstruire.

Imaginez ce qu'il pourrait aller chercher pour Stamkos, Kucherov et Hedman. Brisebois doit être assez brillant pour ne pas répéter l'erreur des Penguins de Pittsburgh qui s'accrochent à leurs exploits passés au lieu d'entamer une reconstruction.

Pittsburgh va se retrouver dans la cave pour l'éternité quand Sidney Crosby, Evgeni Malkin et Kris Letang seront plus dans le portrait. Pourquoi? Car les Penguins ont préféré que ces trois légendes terminent leurs carrières à Pittsburgh au lieu de les transiger quand leur valeur est encore au top. 

Oui, les Penguins feront peut-être les séries, surtout avec Erik Karlsson, mais ils vont être mauvais pour extrêmement longtemps par la suite, eux qui n'ont aucun espoir de renom dans leur organigramme.

Julien Brisebois doit avoir le courage d'entamer une reconstruction plus tôt que tard. Sinon, il va s'en mordre les doigts. Qu'il ne fasse pas comme Marc Bergevin, le "maître du patchage". À un moment donné, quand la maison craque de partout, ça ne sert plus à rien de tenter de limiter les dégâts. 

Il faut mettre la maison à terre et tout reconstruire. Si Marc Bergevin avait eu le courage de faire ça, il serait peut-être encore le directeur général du Canadien de Montréal...

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