Alors que Gilbert Delorme accuse Jonathan Huberdeau d'avoir fait la fête tout l'été au lieu de s'entraîner, le Québécois a réfuté les accusations de l'ancien joueur et maintenant animateur de radio à BPM Sports.

Pour Huberdeau, ce n'est pas une question de manque d'entraînement au gym, mais bien de confiance et d'inspiration. 

«Je me suis entraîné très fort tout l'été. C'est dans la tête que ça se passe. Je veux retrouver la passion de jouer au hockey. Je veux m'amuser à nouveau. Je me suis toujours amusé au hockey depuis que je suis tout petit. Je vais continuer de travailler, je ne vais pas abandonner et je sais que ça va débloquer."

"Je sais que j'ai encore le talent. Il faut juste que je retrouve ma confiance et retrouver le petit quelque chose qui me manque. Ce qui est difficile, c'est quel’équipe va mal. Je me mets encore plus de pression sur les épaules car je sais que mon jeu affecte l'équipe. Mais mes coéquipiers croient en moi. Ils ont confiance en moi et savent que je peux débloquer. Je veux être une partie importante de ce vestiaire."

Huberdeau faisait peine à voir. Il bégayait pratiquement en faisant face aux médias montréalais qui voulaient tout savoir sur ses déboires. 

Évidemment, on lui a demandé de commenter la honte ressentie quand son entraîneur-chef, Ryan Huska, a décidé de lui faire réchauffer le banc durant la 3e période au complet la semaine dernière. Huberdeau a répondu qu'il avait parlé à son entraîneur-chef et que tout était réglé.

"J'étais fâché et je lui ai fait savoir. Mais je ne me soucie plus de cette histoire. Je veux passer à autre chose. J'ai essayé de relaxer avec ma famille un peu (ils sont originaire de St-Jérôme), mais c'est difficile de déconnecter quand ça va mal".

Jonathan Huberdeau ne va pas bien. On peut le voir dans sa façon de parler et dans son regard. Mais on veut revenir sur les propos de Gilbert Delorme, à savoir que Huberdeau s'est promené tout l'été avec sa Ferrari. 

C'est tout simplement impossible, puisque le Québécois a vendu ses 4 Ferraris pour s'acheter un "pick-up" lorsqu'il a été échangé de la Floride à Calgary.

On vous rappelle ses propos.

"À Miami, ça passe mieux quand tu as une collection d'auto de luxe. Ce n'est pas rare en Floride de voir des Ferraris. Mais les gens à Calgary sont plus terre-à-terre. Et avec l'hiver, c'est pourquoi j'ai pris la décision de vendre mes 4 autos et de m'acheter un pick-up."

Comment Delorme a-t-il pu apercevoir Huberdeau en Ferrari s'il les a vendues? Est-ce que l'animateur de BPM Sports a été influencé par les vidéos de "party" qu'on peut retrouver sur la toile qui impliquent Huberdeau?

Oui, le Québécois aime faire la fête. Mais il est possible de fêter et de s'entraîner en même temps. De traiter Huberdeau de "fat cat" est une chose. Mais Gilbert Delorme aurait dû s'informer: c'est peut-être en "pick-up" que Huberdeau s'est promené tout l'été....

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