Joshua Roy se sentait gêné après le match, et qui pourrait lui en vouloir ? Après tout, se retrouver au centre d'une compétition de tir Michigan devant une foule bondée au Centre Bell était loin d'être une partie de plaisir, surtout quand on est abandonné par son coéquipier, Cole Caufield.
Pauvre Roy. Il se retrouvait alors seul, devant affronter l'épreuve, tandis que Caufield préférait éviter l'humiliation publique.
« Les gars disaient qu’ils n’étaient pas capables. Il n’y avait pas grand monde qui voulait. Ils ont demandé à Cole [Caufield] et il a dit : non, Josh va être meilleur. J’étais comme : non. Mais je n’ai pas eu mon mot à dire, c’est moi qui y suis allé », a-t-il raconté, mêlant humour et embarras dans ses propos.
Au début, la gêne de Joshua Roy était évidente. La tension régnait dans l'air, tandis qu'il tentait maladroitement de faire glisser la rondelle sur sa palette. Ce geste qui paraît si simple de prime abord lui semblait soudain insurmontable.
« C’était silencieux et je n’étais pas capable de monter la rondelle sur ma palette. C’est tout le temps de même, je n’ai jamais été vraiment capable de le faire. C’est pour le fun, donc ce n’est pas plus grave que ça ! » expliqua-t-il, tentant de dédramatiser la situation.
Pourtant, malgré ses difficultés, Joshua Roy gardait son sens de l'humour intact. Il plaisantait même sur le fait qu'il aurait besoin des conseils de Sarah Bujold pour améliorer ses compétences. « Il va falloir que [Sarah Bujold] me donne des trucs ! » avoua-t-il, reconnaissant qu'il avait encore beaucoup à apprendre.
Malgré les circonstances embarrassantes, Joshua Roy restait résolument optimiste et déterminé à continuer à s'améliorer. Après tout, dans le monde du sport, les défis font partie du jeu, et c'est en les surmontant qu'on devient plus fort.
Pendant le malaise de Joshua Roya, c’est une joueuse qui a captivé l'attention de tous. L'attaquante Sarah Bujold a exécuté les Michigan avec une aisance déconcertante, sous les yeux ébahis du Centre Bell. Paul Byron, présent sur la patinoire en tant qu’invité spécial, lui a attribué le surnom de "Michigan Sarah".
« Je ne prévoyais pas de le faire, mais ça s'est bien passé », a déclaré la Néo-Brunswickoise de 27 ans en riant.
Mais pourrait-elle répéter cet exploit en situation de match ?
« Oh mon dieu, je pense que j'aurai besoin de beaucoup plus de pratique pour le faire en match ! » a-t-elle répondu, reconnaissant qu'une telle prouesse demanderait un entraînement bien plus intensif.
Cole Caufield doit un souper à Roy. Il s'est sauvé de l'humiliation en sacrifiant la recrue devant tout le monde. Cruel et sans pitié...