Le scandale éclate dans le vestiaire du Canadien de Montréal, alors que Cole Caufield place son entraîneur Martin St-Louis dans l'eau chaude.
Rappelons que St-Louis a catégoriquement rejeté les affirmations d'un journaliste selon lesquelles Arber Xhekaj se faisait nommer "le Shérif" dans le vestiaire.
"Personne ne l’appelle le Shérif dans notre vestiaire. C’est vous qui l’appelez comme ça. On connaît ses qualités. Mais il n'est pas un shérif."
« Quand vous avez commencé à l'appeler ainsi, personne ne le faisait dans l'organisation. Mais on savait ce qu'il pouvait accomplir »
Pourtant, les choses prennent une tournure inattendue lorsque Cole Caufield intervient, qualifiant ouvertement son coach de menteur.
Ce dernier avait pourtant affirmé publiquement qu'aucun surnom de ce genre n'était utilisé en interne. Cependant, Caufield révèle dans un balado sur Spittin Chiclets que lui et ses coéquipiers avaient effectivement pris l'habitude d'appeler Xhekaj "le Shérif".
"Nous l'appelons le Shérif. Il est comme il est en dehors de la glace et sur la glace. Il est un peu l'homme qui pense qu'il est l'homme ("kinda the man or thinks he’s the man"). Il n'y a pas de facteur de peur pour lui, que pouvez-vous dire à un gars qui peut vous faire mal ? C'est un bon gars, aime l'équipe, vraiment un bon gars."
Cette révélation met St-Louis dans une position délicate, le faisant apparaître comme quelqu'un qui dissimule la vérité pour protéger son ego.
Son refus obstiné d'admettre la popularité de Xhekaj et son désir de contrôler le narratif autour de Xhekaj semblent avoir gravement nui à sa crédibilité. En mentant ouvertement aux journalistes, il semble avoir compromis sa propre intégrité.
Cette affaire met en lumière les tensions internes au sein de l'équipe des Canadiens de Montréal, mettant en lumière des conflits évident entre les joueurs et l'entraîneur concernant le traitement envers Arber Xhekaj.
Alors que St-Louis tente de préserver son autorité et son image, son comportement semble avoir exacerbé les tensions plutôt que de les apaiser.
À présent, la question qui demeure est de savoir comment l'équipe et son entraîneur vont gérer cette crise de confiance. Avec les projecteurs braqués sur eux, ils devront trouver un moyen de restaurer la confiance et l'harmonie au sein de l'équipe, tout en reconstruisant la crédibilité de leur leadership.
Tout ça pour le surnom du Shérif. L'orgueil de Martin St-Louis fait parfois pitié. Et cette fois, il s'est fait prendre les culottes baissées.