Le DG du Canadien de Montréal, Kent Hughes, a brisé le coeur des jeunes.

Personne ne comprend cette acquisition de Tanner Pearson. Nous sommes en reconstruction, nous voulons faire jouer les jeunes, nous voulons leur donner une chance de grandir...et on va chercher un attaquant fini de 31 ans, toujours blessé qu va prendre le poste d'un "kid."

Si on est Rafaël Harvey-Pinard hier, on est en train de sacrer. Autant sur son DG que son sur son agent Philippe Lecavalier.

Rappelons que le frère de Vincent Lecavalier n'a pas cru bon d'exiger que son client soit payé au minimum 1,15 M$ par année. Il était tellement ébloui par le fait de signer un contrat garanti qu'il a accepté un contrat de 1,1 M$ par année pour les deux prochaines années.

Résultat? Harvey-Pinard peut être renvoyé à Laval sans passer par le ballottage. S'il était payé 1,15 M$ par année, il dormirait sur ses deux oreilles.

Martin St-Louis a promis un poste publiquement à Juraj Slafkovsky, mais pas à Harvey-Pinard. C'est chien. Après tout, c'est Slafkovsky qui a un contrat TWO-WAYS et qui peut être renvoyé à Laval sans passer par le ballottage.

L'arrivée de Pearson vient menacer le Québécois pas à peu près. Michael Pezzetta est SAFE, car il est ce genre de joueur qu'on peut envoyer dans les gradins sans problème. On ne voudra pas faire ça avec Harvey-Pinard.

Et il n'est pas le seul qui est ébranlé par la nouvelle de Tanner Pearson. Que dire de Joshua Roy qui sait maintenant qu'il n'a absolument aucune chance de percer la formation du CH.

Kent Hughes dit à ses proches la chose suivante...pour que les journalistes se calment:

Au pire, on va envoyer Tanner Pearson au ballottage. OUIN...inutile de dire que personne ne va le réclamer.

Kent Hughes répond aussi à ses détracteurs de cette façon:

Je suis le CHAMPION de la "transaction Erik Karlsson". Et il aura raison à 1000 pour cent. 

Il va aussi pointer du doigts tous les choix au repêchage qu'il possède pour 2024 et 2025. Encore une fois, le DG aura raison. Le Canadien de Montréal est l'équipe la plus riche de la LNH en terme de choix.

Mais à un moment donné. La patience à ses limites. À 169 dollars le billet dans les bleus, on veut qu'un jour, ça finisse par débloquer. Du côté de l'Arizona, ça fait 10 ans qu'ils sont en reconstruction en allant chercher des vétérans finis contre des choix au repêchage.

Kent Hughes est en train d'utiliser la même recette. La seule différence est qu'un billet en Arizona coûte 10 dollars. À Montréal, c'est 169 dollars pour toucher le plafond du Centre Bell.

Just saying....

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