Kent Hughes se trouve actuellement dans une position délicate alors qu'il tente de se débarrasser de Christian Dvorak par tous les moyens.
Malgré ses efforts, il est confronté à un obstacle de taille : la réputation de "party boy" de Dvorak qui ternit son image sur le marché des transactions.
Ce n'est un secret pour personne que Dvorak, en devenant le colocataire de Cole Caufield dans le fameux penthouse de Griffintown, a mal influencé le jeune talent.
Les fêtes interminables et les "after-parties" après leurs soirées dans les restos-bars chics du sud-ouest de Montréal sont devenues leur quotidien, et cela n'a pas échappé aux autres équipes de la ligue.
Le salaire de Dvorak, qui s'élève à 4,4 millions de dollars pour cette saison, constitue un autre obstacle pour Hughes.
Même si Dvorak est un centre "two-way" compétent, capable de contribuer des deux côtés de la patinoire, sa mauvaise influence sur Caufield et sa réputation de fêtard rendent les autres équipes réticentes à l'idée de l'acquérir.
Personne ne souhaite introduire dans son vestiaire un joueur perçu comme un poison, susceptible d'entraîner les jeunes talents vers les vices de la vie nocturne, peu importe la ville.
Il est clair que Hughes pourrait envisager de retenir une partie du salaire de Dvorak pour faciliter un échange, mais la tâche reste ardue, pour ne pas dire impossible.
La réputation de Dvorak, maintenant connue de tous, complique sérieusement les négociations. Les dirigeants des autres équipes, conscients de l'impact potentiel négatif sur la dynamique de leur vestiaire et sur le développement de leurs jeunes joueurs, hésitent à prendre ce risque.
Hughes doit donc redoubler d'efforts et de créativité pour trouver une équipe prête à accepter Dvorak malgré ses défauts.
Kent Hughes doit désormais cibler spécifiquement une équipe en crise au poste de centre, une équipe désespérée et en quête d'un centre de troisième trio capable de solides performances défensives.
Dans une telle situation, certaines franchises pourraient être plus ouvetes à fermer les yeux sur les frasques nocturnes de Dvorak, en raison de leur besoin urgent de renforcer leur alignement à cette position la plus importante au hockey.
Hughes doit exploiter cette fenêtre d'opportunité en identifiant les équipes confrontées à des blessures clés ou à des manques de profondeur au centre.
Ces équipes, souvent en lutte pour une place en séries éliminatoires ou cherchant à se redresser après une saison difficile, pourraient voir en Dvorak une solution à court terme pour stabiliser leur jeu défensif et apporter une contribution précieuse en infériorité numérique. Sans oublier le cercle des mises au jeu.
En soulignant les aspects positifs du jeu de Dvorak – sa responsabilité défensive, son expérience et sa capacité à gagner des mises au jeu cruciales – Hughes pourrait convaincre une équipe en situation de panique que les bénéfices de l'acquisition de Dvorak surpassent les risques liés à sa réputation.
La clé sera de trouver une organisation prête à prendre le pari sur Dvorak, en espérant que son influence négative ne se propage pas dans un nouvel environnement.
Déjà, il faudrait trouver une ville moins tentante et vicieuse que Montréal. Disons que tu as moins le goût de faire la fête à Winnipeg qu'à Montréal.
Croisons les doigts....