Filip Mesar fait son "arrogant". Il pense qu'il est trop fort pour la OHL. Il a sûrement raison en plus. Mais avait-il vraiment besoin de dire ça? C'est l'orgueil qui parle.

«Je ne l’ai pas pris comme une déception de revenir junior, mais plutôt comme une motivation. En arrivant ici, je voulais prouver que je suis trop fort pour cette ligue. C’est vraiment ce qui me motive.»

Il a réussi. Il pourrait même être nommé le MVP de sa ligue. 10 buts, 14 passes pour 24 points pour 13 points. Mais Mesar doit faire attention de ne pas tomber dans l'arrogance. Il n'était pas assez bon pour la ligue américaine. Pendant ce temps, Jiri Kulich, repêché deux ans après lui, vient de se faire rappeler par les Sabres tellement il brûlait la ligue américaine.

Au moins, il a accepté que Kent Hughes et Jeff Gorton, tiennent pas leur promesse comme quoi Mesar n'allait pas être renvoyé dans le junior.

Voici ce qu'il a affirmé au Journal de Montréal.

«J’avais eu des discussions avec Jeff et Kent sur le fait que je voulais jouer des matchs. Ils avaient aussi la vision que je devais jouer des minutes sur les deux premiers trios d’une équipe et sur l’avantage numérique et c’est pourquoi ils m’ont retourné junior»

Bonne décision. Peut-être que Mesar doit arrêté d'être comparé à Kulich? Après tout, Mesar est plus petit et plus frêle alors que Kulich a une masse musculaire beacuoup plus développé que Mesar.

Ok, ok. On a compris. Slafkovsky va prendre plus de temps à se développer que Logan Cooley parce qu'il a un immense corps et un immense gabarit alors que Cooley est tout petit et qu'il a plus de facilité à contrôler son corps.

Mais pour le duel Mesar vs Kulich, il faut comprendre que Mesar va prendre plus de temps parce qu'il est plus petit? Hum...nous sommes perdus..

Bienvenue à Montréal, un monde imaginaire où il faut toujours trouver des excuses à nos espoirs décevants. À la fin, ça devient fatigant.

Un jour, c'est la taille, l'autre fois, c'est le marché difficile de Montréal, l'autre fois, c'est une autre excuse. Nous rêvons d'un jour où le slogan "NO EXCUSE" va s'appliquer à notre département de recrutement.

Ce jour...ne va jamais arriver...

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