La dégringolade de Jonathan Huberdeau, autrefois le fier représentant du talent québécois dans la LNH, atteint désormais des profondeurs de noirceur sans fin.

En une descente vertigineuse, le joueur qui était il y a deux ans le meilleur de la province, se retrouve aujourd'hui au cœur d'une crise sportive et personnelle sans précédent.

Les chiffres parlent d'eux-mêmes : aucun points lors des dix derniers matchs, un différentiel désastreux de -14, seulement quatre buts et onze passes en 33 matchs. Un contraste saisissant avec ses belles années en Floride où il talonnait Connor McDavid pour le titre de meilleur pointeur de la LNH.

 

 

En l'observant, on dirait que le Québécois joue avec la peur au ventre. Même quand il se retrouve seul devant le gardien, il préfère passer la rondelle tellement il a perdu toute confiance en lui.

 

 

Comment en est-il arrivé là, lui qui était encensé comme le joyau du hockey québécois il y a à peine deux ans ?

Certains se demandent si la source de cette déchéance ne serait pas à rechercher du côté de Saint-Jérôme, sa ville natale.

Selon notre source de l'entourage de Huberdeau, une influence néfaste de ses amis d'enfance, connus pour leur propension à faire la fête, a affecté le Québécois. Les étés à Saint-Jérôme seraient devenus synonymes de festivités débridées pour Huberdeau, qui, habitué à des saisons écourtées avec les Panthers, prolongeait les célébrations estivales.

 

 

Cela avait amené Gilbert Delorme à se questionner sur le sérieux de Huberdeau, en affirmant qu'il avait vu le Québécois se promener en Ferrari tout l'été afin de vivre l'ivresse des fêtes et du succès.

 

 

Les Huberdeau, famille festive par excellence, organisaient barbecues et réjouissances tout au long de l'été, profitant pleinement de la vie.

La signature du contrat mirobolant aurait marqué l'apogée de ces festivités. On aurait pu penser que cette célébration était justifiée après la conclusion d'une des ententes les plus lucratives de l'histoire de la LNH.

 

 

Cependant, il semble que Huberdeau n'ait jamais vraiment retrouvé sa sobriété après cet été de célébrations. Son poids santé, sa vitesse, tout semble avoir disparu d'un coup de baguette magique.

À Calgary, où les Flames se demandent comment gérer ce dossier brûlant, Huberdeau est devenu le maillon faible de l'équipe.

Malgré des entraînements intensifs, il semble que son retour à son niveau de performance d'antan soit mission impossible.

L'histoire de Jonathan Huberdeau est en train de devenir l'une des plus tristes du sport québécois, laissant les amateurs sans voix devant la déchéance d'un talent qui semblait promis à un avenir éclatant.

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