Jonathan Huberdeau est dos au mur.

Il ne peut plus s'échapper de la réalité. Il ne peut plus trouver des excuses. Il ne peut plus refuser de regarder les vraies choses en face.

Le Québécois ne cessait d'affirmer que c'était à cause de Darryl Sutter s'il avait connu une aussi mauvaise saison. Il clamait que l'ancien coach des Flames ne le laissait pas respirer offensivement, qu'il avait des tâches défensives trop strictes, qu'il ne pouvait pas s'épanouir comme il faut.

Lorsque Ryan Huska est devenu le nouveau coach des Flames, Huberdeau avait salué la décision en affirmant qu'il allait enfin pouvoir produire offensivement comme il en est capable.

Il nous a sorti la bonne vieille cassette comme quoi il allait enfin prendre du plaisir à jouer au hockey et qu'on allait voir un joueur totalement différent de la saison dernière.

Après 7 matchs...c'est encore pire que l'an dernier. 2 buts, 2 passes pour 4 points en 7 matchs...et un différentiel de -7...

Une fiche de 2-4-1 pour Calgary, qui joue comme une équipe..."finie"...

Avec Huberdeau qui commence sa première année d'un contrat de 8 ans lui rapportant 10,5 M$ par année, le Québécois se retrouve sous le feu des critiques.

Et on a l'impression que ses coéquipiers commencent à le viser subtilement. On a vraiment l'impression que Nikita Zadorov s'en prend à lui publiquement.

«La saison dernière, tout le monde disait que c'était la faute de Darryl (Sutter). Maintenant qu'il n'est plus notre coach, quelles excuses on va trouver. Vous voyez où je veux en venir? Tu n'aimes pas les entraîneurs durs? Tu n'aimes pas les entraîneurs doux? Tu n'aimes pas les bons entraîneurs? Je suis tanné des excuses. On est paresseux, peu importe le coach. Il ne faut pas regarder plus loin".

Blake Coleman enchaîne.

«La défaite doit nous tenir réveillés la nuit, a dit celui dont les propos ont été rapportés par le réseau Sportsnet. Je suis écœuré de perdre. Je pense que je peux parler pour les gars et dire que nous sommes tous écœurés de perdre. Ça me brûle de l’intérieur. Nous devons être de ceux qui détestent plus perdre qu’ils aiment gagner.» 

«Je suis en colère et je pense que plusieurs de mes coéquipiers sont en colère en ce moment. J’espère que les beaucoup de gars vont utiliser ça de la bonne façon et en faire une source de motivation»

Huberdeau se traîne les patins sur la glace. Comme s'il ne voulait que toucher son chèque de paie. Ses coéquipiers ne le nomment pas, mais il est clair qu'ils parlent de lui. Est-ce que cela va motiver le Québécois? Ou cela va faire le contraire et l'enfoncer un peu plus dans la marasme?

On pensait que le contrat de Brendan Gallagher était le pire de toute la LNH. On s'est trompé. C'est bel et bien celui de "Huby Doo".

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