Kent Hughes se tient à la croisée des chemins, conscient des enjeux cruciaux qui attendent l'avenir du Canadien de Montréal cet été.
Avec une équipe de plus en plus affamée de succès et une passion dévorante pour la victoire, il sait qu'il est temps d'agir.
"On sait qu’on doit ajouter du talent à l’attaque", déclare-t-il avec détermination.
Mais Kent Hughes ne se contente pas de simplement entrevoir les possibilités d'amélioration de son équipe. Il ouvre les portes grandes, prêt à accueillir toute opportunité qui se présente.
La perspective de signer un agent libre n'est pas écartée, car il croit fermement que son équipe est prête à franchir le prochain palier.
"Je pense que Montréal va devenir un endroit où les joueurs veulent jouer", affirme Jeff Gorton, le vice-président, renforçant ainsi la conviction de Kent Hughes.
Les murmures répétés dans les cercles de hockey ne font que confirmer cette idée, et une grande part de cette attractivité est attribuée à Martin St-Louis, une légende du hockey pour qui tous les joueurs veulent jouer.
Parmi les noms qui circulent, celui de Jonathan Marchessault résonne particulièrement fort. Son désir de revenir au Québec est bien connu, tout comme celui de sa femme, Alexandra.
Kent Hughes comprend que pour concrétiser ce potentiel transfert, il devra non seulement convaincre Jonathan, mais également gagner le cœur et l'esprit de sa femme.
Pour Kent Hughes, convaincre Alexandra Marchessault ne se résume pas à une simple négociation contractuelle. C'est une invitation à rejoindre une communauté passionnée, à vivre dans une ville où la richesse culturelle et l'amour du hockey se mêlent pour créer une expérience de vie unique.
Il sait que derrière chaque grand joueur se trouve une personne qui influence ses décisions. Et dans le cas de Jonathan Marchessault, c'est sa femme Alexandra qui détient une part importante de cette influence.
Kent Hughes est prêt à écouter, à comprendre et à répondre à leurs besoins, sachant que le bonheur de la famille Marchessault est essentiel pour sceller cet entente sur le marché des agents libres.
Alors que l'été approche, Kent Hughes reste déterminé à ouvrir la porte à Jonathan Marchessault et à sa famille. Une porte qui représente bien plus qu'une simple signature, mais plutôt une opportunité de renouveau, de succès et de bonheur dans la ville qui bat au rythme du hockey : Montréal.
Pendant ce temps, Marchessault se concentre sur les séries à Vegas. Mais toujours sans contrat, la tension monte avec son directeur général. Kelly McCrimmon. Rappelons ses propos le 31 mars dernier.
"Je suis surpris par le silence entre mon agent, Pat Brisson, et mon DG."
« Il n’y a rien eu dans les derniers mois. D’un côté, j’aurais pensé que c’était pour être différent puisque je suis à Vegas depuis les débuts de l’équipe dans la LNH (2017-18)."
"J’aurais aimé obtenir un peu de reconnaissance pour ce que j’ai fait. Mais en réalité, la LNH est une ligue qui te garde humble. Je veux travailler encore fort. Le fait qu’ils ne m’ont pas encore signé me donne encore plus de motivation. Je veux être encore meilleur que ce qu’ils peuvent penser. »
"Réalistement, quand tu regardes tous les gars au sein de notre formation, je ne vois pas comment il pourrait me signer. Mais tu ne sais jamais. Il peut peut-être faire de la place ou des choses du genre."
La question sur toutes les lèvres: est-il prêt à accepter un "rabais maison" pour jouer à Montréal?
« Je sais l’importance que j’ai au sein d’un vestiaire. Nous avons tellement de plaisir dans ce vestiaire, mais je sais aussi que ça part d’un gars comme moi. Je travaille fort lors des entraînements et je parle beaucoup sur la glace et dans notre vestiaire. Je me considère comme un bon meneur. Et je sais que ça m’aidera cet été (pour sa situation contractuelle). »
Voilà le défi de Kent Hughes: convaincre Jonathan d'accepter moins d'argent pour revenir dans sa province natale. Il faudrait que sa femme soit d'accord aussi. "Happy wife, happy life".
À suivre...