Joshua Roy doit faire attention...de ne pas suivre le chemin tracé par Jonathan Drouin....

Selon le journaliste Anthony Marcotte, l'attaquant québécois se "pogne le derrière" en bon québécois. Ces temps-ci, Roy se traîne les patins. Comme s'il s'était assis sur ses lauriers.

Mauvais signe. Espérons que ses démons de la paresse ne soient pas revenus. Rappelons que lors de ses débuts dans le junior, Roy ne faisait pas le moindre effort avec les Sea Dogs de St-John, tant sur la glace qu'à l'extérieur.

Il avait pris énormément de poids, se nourrissait mal, n'allait pas au gym et prenait les pires habitudes possibles. Roy a expliqué plus tard qu'il était déprimé à St-John, car il ne parlait pas anglais et il se sentait loin de sa famille, de ses amis et de tous ses proches.

Lorsqu'il fut échangé à Sherbrooke, il a recommencé à aller au gym, à arrêter la malbouffe (il a stoppé le McDonald's, lui qui était un immense fan), il a recommencé à travailler comme un fou et est devenu l'un des meilleurs joueurs junior du pays.

On connaît la suite. Il aurait mérité de percer l'alignement du Canadien de Montréal après son camp fabuleux, mais il fut rétrogradé à Laval. Il ne s'est pas découragé et a connu un début de saison fabuleux à Laval. Au point d'être le premier pointeur de la ligue.

Mais voilà qu'il est en plein léthargie. Et selon le journaliste couvrant le Rocket de Laval, Anthony Marcotte, Joshua Roy est retombé dans ses travers. Il est paresseux, ne fait pas le 2e effort et se traîne les patins.

Attention de ne pas retomber dans les vices de la paresse, de la malbouffe, et tout ce qui vient avec. Dans le junior, Jonathan Drouin avait aussi la réputation de s'asseoir sur son talent immense et de ne pas aller assez au gym. Drouin avait trop de talent pour s'en faire et commencer à travailler pour de vrai.

Il a frappé un mur dans le hockey professionnel. Et sa carrière a été gâchée. Pas uniquement par manque de travail, mais essentiellement à cause de ça.

Drouin a perdu sa fraction de seconde rapidement parce qu'il ne s'alimentait pas bien, il ne dormait pas assez et ne mettait pas les efforts requis.

On connaît la suite. Oui, il a connu ses problèmes d'anxiété, mais cela était relié en grande partie sur les critiques à propos de son jeu. Critiques reliées à son manque d'éthique professionnelle.

Il faut juste que Joshua Roy emprunte le chemin contraire à Jonathan Drouin. Ce serait trop dommage qu'il gâche son futur. Voilà un drapeau rouge. À Roy de nous rassurer...

Votre Voix