Petite pensée pour Juraj Slafkovsky qui devra affronter le VRAI premier choix au total du repêchage 2022 ce soir.

Surtout après que Logan Cooley ait marqué son premier but dans la LNH d'un geste magnifique. Un but de toute beauté qui reflète bien tout le talent de l'attaquant américain ignoré par Nick Bobrov.

1 but, 6 passes pour 7 points en 9 matchs avec un différentiel de +3. Des statistiques qui font frémir. Mais ce qui nous donne des sueurs dans le dos, ce n'est pas tant les chiffres magnifiques de Cooley à sa premiére année dans la LNH ou le fait que Slafkovsky a une maigre passe en 9 matchs avec un différentiel de -2.

Ce qui nous donne mal à la tête est la finesse de Cooley face à la maladresse de Slafkovsky. Quand on regarde Cooley jouer, c'est la beauté pure du hockey. Des mains agiles, un coup de patin qui vole comme le vent, des passes magnifiques, un tir foudroyant...Cooley est en fait une oeuvre d'art, un chef d'oeuvre sur glace...

Quand on regarde Slafkovsky, on voit un gros bonhomme aucunement grâcieux qui semble ne pas avoir d'identité. Il doit apprendre à ne pas jouer dans la finesse et devenir un attaquant de puissance. Il ne sera jamais artistique à regarder et il ne fera pas souvent les manchettes du soir en se retrouvant dans les faits saillants. 

Le problème de Slafkovsky est qu'il veut être autant spectaculaire que Cooley. Il ne le sera jamais. Il sera jamais aussi talentueux que lui. Il doit oublier ça et jouer dans les limites de son talent. Imaginez. On parle d'un premier choix au total et on a l'impression de parler d'un futur plombier.

Il n'a que 19 ans. Il doit simplement apprendre à devenir un "power forward" comme disent les Anglophones. Un gros boeuf de 6 pieds 3 et 230 livres ne doit pas apprendre à danser le ballet. Dans tous les cas, nous lui envoyons des ondes positives ce soir. Espérons qu'il puisse enfin se démarquer, car sinon, Logan Cooley va l'enfoncer encore un peu plus...

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