Kent Hughes a-t-il mis des bâtons dans les roues de Martin St-Louis?

Est-ce qu'il lui a imposé la décision d'envoyer Cayden Primeau dans la mêlée contre les Devils mardi soir dernier?

L'ancien coach du Canadien de Montréal, Michel Therrien, semble avoir un gros doute.

"Je ne sais pas comment Martin St-Louis travaille, je ne suis pas dans ses souliers, mais j’espère que la décision de donner le départ à Primeau contre les Devils n’a pas été dictée par la direction. Personnellement, je n’aurais pas aimé me faire imposer les choix de l’organisation."

"Dans ma tête, les dirigeants gèrent et les entraîneurs sont là pour «coacher». Le directeur général doit aider le «coach» et non pas le mettre dans une position difficile. En bon soldat, j’écoutais les conseils de mes supérieurs, mais la décision finale me revenait."

Michel Therrien affirme ensuite que Samuel Montembeault n'a pas été respecté dans cette décision. Après tout, ses performances la saison dernière avec le CH, puis avec le Canada au championnat du monde, lui donnait le mérite d'entamer l'année en tant que gardien numéro un, et ce, même s'il a connu un camp difficile.

"Oui, mais Primeau avait besoin de jouer". 

Le même argument s'applique à Samuel Montembeault. Après tout, il n'a pas joué depuis pratiquement 10 jours (17 octobre). Surtout qu'il a accordé beaucoup de buts contre le Wild et a connu une sortie difficile. Ne pas lui donner la chance de se reprendre alors qu'il est censé être ton gardien d'avenir ne fait pas vraiment de sens. 

Avec les performances incroyables de Jake Allen, le seul moment pour faire jouer Montembeault était mardi contre les Devils. On aurait dû faire voyager Primeau à Buffalo et laisser Montembeault à Montréal afin qu'il se prépare pour le match de samedi soir.

Michel Therrien semble vraiment avoir un doute sur le fait que c'est Martin St-Louis qui a pris cette décision. Comme avec Sean Farrell l'an dernier, quand le coach s'était vu imposer une décision qui ne lui appartenait pas, il semble que Kent Hughes a encore mis son autorité en question. Au moins, cette fois, St-Louis ne s'est pas défoulé sur un journaliste comme il l'avait fait avec Simon-Olivier Lorange.

Depuis ce temps, disons que le journaliste est moins fringant et ne montre pas autant de culot avec ses questions...

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