La lune de miel entre Martin St-Louis et les fans du Canadien de Montréal est terminée.

Tout le monde attendait de voir si l'entraîneur-chef allait avoir le courage enfin d'enlever Josh Anderson. Non seulement il n'a pas mis ses culottes. Il n'a absolument rien changé de ses trios.

Le CH a une fiche de 2-6-1 à ses 9 derniers matchs. Anderson n'a pas marqué en 17 matchs cette saison. St-Louis est vraiment en train de perdre de la crédibilité aux yeux du public et sûrement aux yeux de plusieurs joueurs dans sa chambre.

Devant les médias, St-Louis a parlé de profondeur d'alignement et que ces lignes lui permettaient d'être dangereux offensivement sur quatre trios. Pardon? Le CH est bon dernier de la LNH au niveau des victoires en temps réglementaire. Dans la cave pour les buts à 5 contre 5. St-Louis est vraiment en train de perdre la tête.

Trop de fatigue? Trop de stress? Trop de pression? Le sujet de sa famille a été abordé par les journalistes. Le fait qu'il soit séparé de sa femme et de ses deux enfants doit être très dur sur le moral. Il aura la chance d'aller voir son fils jouer à l'université Brown ce soir, alors que le CH s'envole vers Boston.

Il aura la chance de voir sa femme et ses deux fils face à face et non seulement par "facetime". Imaginez à quel point cela doit être dur d'être séparé de sa famille. On peut bien voir que ça commence à le peser. 

On compatit avec le côté humain, mais pas avec ses décisions sportives. Le fait de privilégier Josh Anderson de cette façon est devenu un éléphant dans la salle. Le gars n'a pas marqué en 17 matchs. Si on est l'un de ses coéquipiers, on prend ça comme une insulte que de le voir être traité comme un prince jour après jour.

Du côté du public, les partisans qui étaient en amour avec Martin St-Louis commencent à réaliser ses faiblesses. Sa plus grand force est devenue sa plus grande faiblesse: l'empathie. 

St-Louis a dépassé la limite de l'empathie et est devenu un entraîneuf-chef mou...trop gentil...Et c'est à ce moment que tes joueurs peuvent avoir tendance à te marcher dessus et se sentir dans un country-club.

Martin St-Louis joue avec le feu...et le public vient de le brûler...

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